Le pitch

Album indispensable réunissant des histoires courtes (1 à 5 planches) des plus célèbres Gaulois, Astérix et la Rentrée Gauloise explore plus de 40 ans d’aventures nées de l’inventivité géniale du fameux tandem constitué par René Goscinny et Albert Uderzo.

Planches inédites, raretés exhumées, perles incontournables, cet album qui présente Astérix tel que vous ne l’avez jamais vu a sa place dans toute collection Astérix digne de ce nom.

Mon avis

32ème album de la série Astérix, La rentrée gauloise est un ouvrage complètement à part.

En fait, cet album, sorti dans un premier temps en hors-série en 1993, puis dans sa version actuelle en 2003, n'est pas un nouvel (ou dernier) épisode des aventures d'Astérix et Obélix, scénarisé par René Goscinny, mais un recueil de courts récits (14 au total), de une à cinq planches.

Attention : ce ne sont pas des rebuts, des rogatons, comme on en voit parfois dans ce genre d'entreprise !

Non, ce sont de belles et nobles histoires, publiées dans le journal Pilote tout au long de l'aventure Astérix, pour diverses occasions spéciales (le nouvel an, la rentrée scolaire, les jeux olympiques, l'arrivée du printemps).

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La version que je vous propose et de découvrir et d'acquérir se trouve dans la série La grande collection publiée par l'éditeur (ici en 2006) pour mettre en valeur les graphismes d'Albert Uderzo.

Des albums d'une taille nettement supérieure au format habituel (34*26 cm) qui mettent particulièrement en valeur l’incroyable précision du trait du grand dessinateur, mais aussi - c’était moins attendu – la qualité géniale de la mise en couleurs de ces planches inédites.

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Franchement, la différence de prix avec le format classique, ridicule (l’album est à 15 €) se justifie largement, tant ces courts récits sont autant d’occasion pour Uderzo de s’éclater littéralement, au-delà du cadre parfois un peu corseté des albums traditionnels.

Allez jeter un coup d’œil sur ces courts récits qui sont tous introduits par une page de texte (manuscrite, sur papier scolaire !) expliquant le contexte de leur création : vous verrez à quel point ils sont, pour la plupart, drôles, parfois délirants et – tous – magnifiques.

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Deux exemples :

Chanteclairix le coq gaulois, où Uderzo s’amuse comme un fou à dessiner des volatiles de tout poil (ou plutôt : de toute plume !).

Les dessins sont tellement géniaux qu’on rêve à ce que qu’aurait donné le talent d’Uderzo sur d’autres histoires qu’Astérix.

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Astérix tel que vous ne l’avez jamais vu, où Uderzo dessine les aventures d’Astérix à la manière de.

L’occasion de découvrir notre héros revu et corrigé façon Mickey, Super héros ou – c’est mon préféré – psychédélique à la sauce 1968. Délirant et superbe !

Bref, vous l’avez compris, cet album mérite à peu près 150 000 fois plus d’être acquis que les pauvres ersatz publiés actuellement sous d’autres plumes et signatures… Foncez !