Le pitch

Dans un lointain royaume situé dans la vallée du Gange, la belle princesse Rahàzade vit un compte à rebours funeste. Si la pluie ne vient pas, avant mille et une heures, délivrer son peuple d'une sécheresse redoutable, elle sera sacrifiée afin d'apaiser la colère des dieux.

Son seul espoir : le barde Assurancetourix, qui obtient enfin la reconnaissance internationale grâce à sa réputation de "voix qui fait tomber la pluie" !

Mon avis

28e tome des aventures d'Astérix et Obélix, publié en 1988.

Il est particulièrement cruel de rapprocher les deux histoires d'Astérix qui se déroulent au Moyen-Orient, créées à plus de vingt ans d'intervalle, Astérix et Cléopâtre (un chef-d'oeuvre) et celui-ci (un hors d'oeuvre).

Bien que les deux auteurs soient crédités pour ce dernier album, entre temps, Goscinny a disparu et, avec lui, la majeure partie de la magie d'Astérix.

Là où cela pêche, c'est avant tout au niveau du scénario. Il n'y a pas vraiment d'histoire, mais un simple fil conducteur qui enfile les situations supposées drôles les unes derrières les autres.

Et il n'y a rien de plus triste qu'un gag qui tombe à plat....

*

*

L'humour, c'est le second problème : Goscinny était un génie comique irremplaçable...

Heureusement, il reste le dessin d'Uderzo, qui demeure globalement superbe (ces animaux sauvages sont géniaux).

*

*

On sent cependant une très nette perte de qualité dans le sens du cadrage, et les à-plats de couleurs sont parfois tellement peu contrastés que cela fait un peu mal aux yeux.

Bref, vous l'avez compris : même si cet album est bien supérieur à la plupart des naufrages de ces dernières années, je vous conseille de relire plutôt un des chefs d'oeuvre de la série; et dieu sait s'il vous avez le choix !