Le pitch

Alvin est déjà de retour ! Hautière et Dillies clôturent ce diptyque au son du banjo !

Après avoir traversé les États-Unis dans la bonne humeur ("J'ai mal aux pieds. Marche sur les mains."), Gaston, Alvin et "le Bizarre" atteignent le Bayou. Objectif : trouver la famille du petit orphelin dans cette bonne ville du sud pétrie de préjugés...

Heureusement, la philosophie et la poésie trouvent toujours à se loger dans les petits riens de l'existence et ce d'autant plus sous le trait virtuose de Renaud Dillies !

Mon avis

Deuxième tome de cette histoire qui est la suite directe du diptyque Abélard.

Et tout à coup, au tournant de ce deuxième volume, quelque chose change dans le petit monde mis en scène par Dillies et Hautière.

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Oh ! Au début, c'est presque imperceptible, mais l'impression s'accentue peu à peu et le lecteur finit par réaliser : le conte poétique, lent, à la fois triste et gai, accoste aux rives d'un récit plus traditionnel.

La taille des cases diminue (on passe d'ailleurs progressivement de trois à quatre bandeaux), les dialogues sont beaucoup plus nombreux et plus nourris, et les rebondissements se font plus fréquents.

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Il reste heureusement une part de mystérieux (mais aussi de poésie) au récit, heureusement, avec la bande de "monstres", ceux qui sont "différents", et on retrouve le thème principal qui revient en leitmotiv : l'innocence confrontée à la réalité et la méchanceté du monde.

Mais le méchant semble tiré directement d'un album de Lucky Luke et l'histoire avance de manière extrêmement prévisible.

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Cependant, ne prenez pas trop en compte ces petits regrets et offrez-vous ces pages si originales : les deux auteurs ont vraiment un univers à eux, qui ne ressemblent à rien d'autre.

C'est si rare au milieu du déluge de BD qui inonde les tables des librairies depuis quelques années !

Recommandé.