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La dynamique des fêtes

Sept entrants dans le top ten des ventes en France, déjà profondément remanié au cours des dernières semaines : c’est le grand chambardement avec le début des achats pour les fêtes de fin d’année.

C’est à nouveau la  BD qui domine le classement, avec trois albums dans les cinq premiers : toujours le nouveau Lucky Luke, rejoint par le dernier Blake Mortimer ainsi que par le cinquième tome des Vieux fourneaux.

A côté d’eux, on n’oubliera pas les prix littéraires, avec le Goncourt, le Fémina et le Prix du Quai des orfèvres…

Le grand chambardement

Pas moins de cinq nouveaux entrants dans le top ten des ventes en France : vive le vent d’automne qui apporte des paquets de nouvelles feuilles dans le meilleur des best sellers (belle métaphore, n’est-ce pas ?!)

Impossible de ne pas voir la prééminence de la BD sur le classement, avec le nouveau Lucky Luke en première place et les légendaires également sur le podium. Riad Sattouf, lui, continue à casser la baraque avec son Arabe du futur…

Enfin du renouveau !

Après des semaines de déprime, le mois d’octobre fait souffler un vent de fraîcheur (et pourtant il fait chaud) sur le classement des meilleures ventes.

Résultat : pas moins de cinq nouveautés (dont quatre aux quatre premières places !), et pas forcement du mauvais.

Le retour en force de la BD, également, avec le triomphe de Riad Sattouf, le roi du roman graphique, et le retour venu du fond des âges de François Bourgeon.

Tout et n’importe quoi !

Des rentrées qui mériteraient de rester chez soi, on en a connues.

Des classements des meilleurs ventes qui ne font pas honneur à la littérature française, on en a vus, et pas qu’un seul.

Et question succès commerciaux associés à des naufrages qualitatifs, on est blindé de chez blindé.

Mais là, en cette rentrée 2018, il faut l’avouer : on est scotché.

Scotché par tant de médiocrité. Fermez le ban. Grosse déprime…

Meilleures ventes : que de la daube !

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1.

Les prémisses de la rentrée littéraire

Je pourrais résumer la situation en quatre mots : et voilà le Nothomb !

Comme chaque année, Albin Michel lance la rentrée littéraire dès la dernière semaine d’août avec le petit dernier d’Amélie Nothomb.

Quand je dis petit, ce n’est pas une formule de style : Amélie, c’est du riquiqui.

Certains appellent cela des romans, je parlerais plutôt de longues nouvelles et si quelqu’un avait l’idée saugrenue de présenter l’intégrale Nothomb en collection Bouquin, un (très) gros volume serait sans doute suffisant pour caser les 27 romans de la belge chapeautée !

Le calme avant la tempête de la rentrée littéraire

En cette fin d’été, je peux reprendre mot pour mot mon commentaire du point précédent, rédigé fin juillet : une chape de plomb pèse sur le marché du livre.

Attention : je ne parle pas de la chaleur accablante qui nous a accablé pendant deux mois !

Non : je veux évoquer la mainmise implacable des best sellers « grand public » sur le classement des meilleurs ventes, depuis des semaines; que dis-je : des mois !

Heureusement, il reste une lueur d’espoir, puisque la première place est occupée depuis un mois par un OVNI Littéraire,

Immobilité sous la chaleur accablante de l’été

Je vais le répéter, et encore le répéter : une chape de plomb pèse sur le marché du livre.

Attention : je ne parle pas de la chaleur accablante qui nous accable depuis maintenant deux mois.

Non : je veux évoquer la mainmise implacable des best sellers « grand public » sur le classement des meilleurs ventes, depuis des semaines; que dis-je : des mois !

Heureusement, il reste une lueur d’espoir, puisque la première place est occupée par un OVNI Littéraire, non programmé par les éditeurs.

Les cahiers de vacances en tête du classement

« Quand on aime, on ne compte pas » énonçait il y a quelques années un publicitaire à propos d’une célèbre marque de cochonailles.

Eh bien, pour les livres, c’est comme pour le saucisson : quand on aime, on y va franco (de porc, bien entendu !)

Une fois l’été franchement sur les rails, ce sont toujours les mêmes privilégiés des charts qui squattent  la tête des meilleures ventes. Attention cependant : le marché français n’est pas d’une grande vaillance : comme chaque année à la même époque,

Avec le passage de la ligne de l’été, et la montée impressionnante des températures, voilà enfin quelques changements significatifs en tête des meilleures ventes.

Attention : ce n’est pas la révolution, et les nouveaux arrivants ne sont pas des inconnus des best sellers, loin de là !…

mais enfin, à côté des Musso et Levy, le lecteur un peu exigeant a enfin un minimum de choix devant lui.

Bonne nouvelle ? Pas sûr, car le marché français n’est pas en très bonne santé : le chiffre d’affaires 2018 est en baisse sur celui de l’année précédente,

Avec un ensemble touchant, semaine après semaine, mois après mois, années après années, des foules de lecteurs se précipitent tous, mais vraiment tous sur les sempiternels mêmes auteurs.

Des auteurs qui, année après année, sortent, réglés comme des horloges, leur paquet de feuillets en écriture automatique, jetés en pâture aux foules avides par des marqueteurs sans scrupule…