Avant de dessiner un cadre craintif du nom de Dilbert, Scott Adams, 38 ans, était lui-même ingénieur à la Pacific Bell. En juin 1995, cet ancien de Berkeley a démissionné de la compagnie de téléphone californienne pour se consacrer à ses personnages.
Depuis le triomphe de Dilbert (140 millions de lecteurs), Scott Adams reçoit chaque jour plus de 350 e-mails de témoignages sur l'enfer de la vie de bureau.
C'est dans ces exemples vécus qu'il puise, dit-il, l'essentiel de son inspiration.