Le pitch

Après avoir rempli la première partie de leur mission, Erwan et les prêtresses réalisent que Pauline, sur qui l’effet des larmes d’abeilles a cessé, a disparu.

De retour dans la réalité, il découvre que Cristo est mort et que ses grimoires ont été éparpillés. Son ami Jérôme, qui gardait sa maison en son absence, lui apprend qu’une certaine Pauline est passée ; celle-ci avait un comportement étrange et vomissait régulièrement. Avant de rentrer chez elle à Paris, elle lui a laissé une lettre.

Impatient mais inquiet, Erwan prend le train pour la retrouver. Une fois devant l’immeuble de Pauline, la concierge lui annonce que cette dernière a déménagé. Il parvient à soutirer ses nouvelles coordonnées, mais tout semble aller de mal en pis.

De sombres perspectives obscurcissent désormais la gigantesque ville, et pour retrouver cette fille qui, il y a peu, lui était étrangère, Erwan va ricocher d’adresse en adresse, de surprise en surprise, de mystère en mystère…

Mon avis

2ème tome de la série en six volumes de Loisel et Mallié.

Nous avons quitté nos héros (si on peut les appeler comme cela !), Erwan et Pauline,  au fin fond de ce monde des petits, petits, où tout est un peu étrange... surtout ces êtres aux têtes de méduses de toutes les couleurs.

Ils étaient en train de découvrir ce qu'était Le grand mort...

Eh non, je ne vous révélerais pas ce que recouvrent ces trois mots, pour qui me prenez vous ?*

*

Je ne vais pas vous raconter l'histoire, elle est déjà trop détaillée dans le pitch.

Disons simplement que ce volume va, peu à peu, dans la seconde partie de l'album, se transformer en course à l’échalote pour Erwan.

Erwan est un un bien brave garçon qui cherche désespérément à retrouver Pauline qui, par la grâce des décalages temporels entre le petit monde et le nôtre a pris, en quelque sorte, quelques longueurs d'avance...*

Le dessin et les couleurs sont toujours aussi sympas (il y a une demi-douzaine de planches sans texte), l'ambiance aussi, entre atmosphère baba cool et léger décalage post apocalyptique diffus (le monde est perturbé, mais on ne sait pas pourquoi).

Mais, étrangement, ce qui rend l'histoire vraiment originale, c'est la manière dont Loisel conduit le scénario, au ralenti, comme si on était dans la vraie vie.

Résultat : bien qu'il ne se passe rien de spectaculaire, l'album n'est pas loin de devenir un Tourne Page et le lecteur n'a qu'une envie : sauter sur le troisième tome !