Comme un avion sans elle

Michel Bussi

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Le pitch

Lyse-Rose ou Emilie ? Quelle est l'identité de l'unique rescapé d'un crash d'avion, un bébé de trois mois ? Deux familles, l'une riche, l'autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les médias, ont baptisée Libellule.

Dix-huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l'affaire, avant d'être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête.

Du quartier parisien de la Butte-aux-Cailles jusqu'à Dieppe, du Val-de-Marne aux pentes jurassiennes du mont Terrible, le lecteur est entraîné dans une course haletante, jusqu'à ce que les masques tombent.

Hasards et coïncidences ne sont-ils que les ricochets du destin ?

Ou bien quelqu'un, depuis le début, manipule-t-il tous les acteurs de ce drame ?

Mon avis

Au début de ma lecture, j'ai cru que j'étais mal disposé. Michel Bussi, c'est l'auteur de Gravé dans le sable, un polar original, malin, plein de rebondissements, souvent drôle. Et là, avec Comme un avion sans elle : chute libre, sans parachute ! (ok, c'est facile).

Au bout de cent pages, les yeux qui se ferment, les poumons qui se vident tant je soupire d'exaspération devant un texte aussi peu  intéressant. J'ai failli laisser tomber. J'aurais dû.

J'ai donc insisté, et cela a été de pire en pire. Où était l'auteur que je connaissais depuis peu, mais qui m'avait conquis ?

L'intrigue : une variante du  B.A. BA de l'échange de bébés. Avec un switch final totalement prévisible, et rien au milieu.

Le style : bourré de phrases convenues, avec une succession de personnages archétypaux (les riches sont méchants et dégénérés, les pauvres, gentils et très, très honnêtes) .

La trame scénaristique : un enfer pour lecteur, une piste d'atterrissage du début jusqu'à la fin (ok, c'est facile), entièrement prévisible.

Et l'humour ? Où était passé l'humour ?

Franchement, il n'y aurait pas eu le même nom sur les deux romans, j'aurais pensé qu'ils étaient écrits par deux auteurs différentes.

Alors je me suis forcé à aller jusqu'au bout. Et j'ai souffert. Près de 600 pages plein de vent, du remplissage (suivez le personnage principal dans ses déplacements, métro, train, vous prendra des dizaines de pages) ! Alors que la même histoire, sur 250 pages, aurait au moins eu le mérite du rythme.

Maintenant que j'en terminé avec ce calvaire, je vous le dis, je vous en conjure : si vous avez envie d'un bon roman policier, consultez la section polar du Tourne Page, vous en trouverez à foison, mais évitez celui-ci ! 750 000 exemplaires vendus, n'est-ce pas suffisant !!!

 

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