Le pitch

Les femmes pressentent toujours ces choses-là. Lorsque Jocelyne Guerbette, mercière à Arras, découvre qu’elle peut désormais s’offrir tout ce qu’elle veut, elle se pose la question : n’y a-t-il pas beaucoup plus à perdre ?

Grégoire Delacourt déroule ici une histoire forte d’amour et de hasard. Une histoire lumineuse aussi, qui nous invite à revisiter la liste de nos envies.

Avec une adaptation au cinéma, La Liste de mes envies a connu un succès international.

Mon avis

Passer à côté d'un livre, cela m'arrive, cela arrive. Mais ressentir un rejet profond pour un roman, c'est rare. Heureusement.

C'est pourtant ce qui vient de m'arriver avec La liste de mes envies dont je n'ai aimé que le titre; ce qui est déjà pas mal, me direz-vous.

Pourtant, des dizaines de milliers de lecteurs (de lectrices, surtout) on porté ce très court roman (170 pages en 45 chapitres, dont 30 pages blanches pour des changements de chapitre, j'avais rarement vu ça !) tout en haut des classements de vente de livres, au point d’entraîner une rapide adaptation théâtrale, puis cinématographique. Alors, pourquoi ? Voici mes raisons, forcément subjectives, j'en suis conscient :

Dès la première page, j'ai buté littéralement sur le style, phrases trop courtes, rythme chaotique, vocabulaire limité.

Après, je n'ai pas cru une seconde à Jocelyne et Jocelyn, ses personnages fabriqués de toutes pièces, et à leur environnement (ce blog sur le tricot et la couture suivi par des milliers de personnes par jour à Arras...)

Ensuite, j'ai détesté le "truc" scénaristique du jackpot à l’euro-million, usé jusqu'à la corde au cours de ses dernières années, tant dans les livres qu'au cinéma.

Enfin, j'ai rarement lu un "feel good book" aussi déprimant, déprimé et dépressif. C'est ça, la vie, pour Grégoire Delacourt ? Pauvre de lui !

Vous l'avez compris : je ne vous conseille pas ce livre. Tiens, pour quasiment le même prix, lisez plutôt Le secret du mari, de Liane Moriarty, que j'ai lu récemment. Un roman loin d'être parfait, mais que de choses intéressantes dedans !