Bouncer
Glénat
Bouncer
Glénat
Le pitch
S'il veut faire juger Pretty John pour ses crimes, le Bouncer va d'abord devoir s évader du pénitencier de Deep-End dans lequel il se retrouve pris au piège.
Située au beau milieu d'un désert brûlant infesté de crotales et autres joyeusetés, cette prison est un trou à rats de la pire espèce régie par ses propres règles.
Une véritable cour des miracles qui rassemble la plus belle bande de salopards de tout l'Ouest. Et c'est le diable en personne qui règne ici en maître !
Mon avis
9ème tome de la série créée par Boucq (pour le dessin) et Jodorowsky (pour le scénario), et deuxième partie du quatrième cycle.
En 2012 et 2013, le duo d'auteurs créent le nouveau dyptique des aventures du Bouncer ,le manchot qui tire plus vite que son ombre.
A cette occasion, ils changent d'éditeur, passant des Humanoïdes associés à Glénat.
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Ce quatrième et dernier cycle en date est, pour moi, le plus réussi, car c'est le moins bavard, le moins "psychologique".
On est dans l'épure, le western classique dans toute sa simplicité : gentils, méchants, froid, chaud, fusillades, drames familiaux, poursuites infernales (tiens : "La poursuite infernale", cela ferait un excellent titre, n'est-ce pas ?!).
Attention : ce dernier commence, comme toujours, par une planche magnifique, avec des vautours et des cadavres.
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Magnifique ? Je parle du travail graphique et des nuances de couleurs, bien entendu ! Attendez-vous à plonger dans une longue traque (c'est le tome le plus long de la série) où peu en réchapperont.
A noter, cependant, la propension de Jodorowsky à respecter la dramaturgie du western classique : il y a de nombreux morts, mais ce sont toujours les vrais méchants qui trinquent à la fin.
NB : comme toujours, ces albums, hyper violents, sont réservés aux coeurs bien éprouvés et aux adultes.
Précipitez-vous sur la fin de cette série, en croisant les doigts pour que les auteurs, toujours très occupés par ailleurs, aient envie de la poursuivre !
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