Le pitch

Pilgrim est le nom de code d'un homme qui n'existe pas. Il a autrefois dirigé une unité spéciale du Renseignement américain.

Avant de prendre une retraite dans l'anonymat le plus total, il a écrit le livre de référence sur la criminologie et la médecine légale. Mais son passé d'agent secret va bientôt le rattraper et il va devoir tenter d'empêcher un complot effroyable visant à déstabiliser l'humanité tout entière...

Mon avis

Je suis Pilgrim a été marketé en 2015 comme une lessive ou la dernière Volkswagen. Le meilleur thriller de l'année, et même plus. Alors j'ai été voir, ou plutôt j'ai été lire.

Et comme la meilleure pub du monde ne fait pas le meilleur produit du monde, j'ai découvert la vérité : Je suis Pilgrim est une bonne berline survendue comme une voiture de course.

Au début : génial. Le premier tiers de cet énorme pavé (900 pages) se lit dans la journée (de vacances), scotché que l'on est par par le fond et par la forme (technique de Tourne page éprouvée, Terry Hayes est un scénariste renommé à Hollywood). Le résultat est franchement impressionnant, on croirait du Frederick Forsyth de la grande époque.

Et puis.... le livre s'effondre peu à peu sous le poids de sa propre structure.

Le deuxième tiers traîne en longueur (que de longueurs et de développements inutiles à l'histoire !), avec de nombreuses invraisemblances (le coup du miroir photographique, que je ne vous révélerais pas bien entendu, atteint les sommets du ridicule !).

Quant au troisième, c'est une longue, très longue descente  vers une fin archi prévisible que tout véritable amateur de thriller découvrira en soupirant.

Dommage, avec 400 pages en moins et un peu moins d'orgueil, cela aurait été parfait !