Alvin
Dargaud
Alvin
Dargaud
Le pitch
Régis Hautière et Renaud Dillies signent la suite d'Abélard avec le nouveau diptyque Alvin. Son ami disparu, l'ours mal léché Gaston traîne son désespoir à New York. Mais rien à faire ! Son karma doit être d'aider les petits êtres aux mille questions !
Alvin, un jeune orphelin revêche, profitera de sa belle âme. Les voilà sur les routes, accompagnés, pour ne rien arranger, d'un prédicateur fou !
Poésie, dialogues truculents et virtuosité graphique se mêlent pour une très belle ode à la différence et à l'entraide.
Mon avis
Pour ceux qui ne connaitraient pas encore le duo Hautière/Dillies et qui apprécient la BD un peu "différente", je les invite à se pencher d'urgence sur le titre Abélard (2 tomes) paru en 2011, toujours chez Dargaud (voir ma critique - assez enthousiaste - ici).
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Tout d'abord, parce que cette histoire en 120 planches aux dessins naïfs et aux couleurs pastel est un petit chef-d'oeuvre de tendresse, de poésie, mais aussi de tristesse.
Ensuite, parce qu'il faut de préférence avoir lu ce titre avant de s'attaquer à la lecture d'Alvin, toujours en deux tomes, qui en est la suite directe.
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On ne retrouve ici qu'un des deux héros de l'histoire précédente, l'ours Gaston, car son acteur principal, le petit moineau Abélard n'a malheureusement pas survécu à ce monde de brutes...
Rapidement, on se retrouve dans une configuration identique à la première histoire puisque l'ours se retrouve avec un nouvel innocent sur les bras...
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Ce premier tome est exactement dans le ton d'Abélard, avec ce subtil décalage complet entre la forme et le fond (attention, ce n'est pas du tout une histoire pour les tout petits !) qui donne toute son originalité à l'oeuvre.
Le lecteur amateur retrouvera également toute la poésie et ce charme indéfinissable...
Fortement recommandé, donc !
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