Le pitch

Camille dessine. Dessinait plutôt, maintenant elle fait des ménages, la nuit. Philibert, aristo pur jus, héberge Franck, cuisinier de son état, dont l'existence tourne autour des filles, de la moto et de Paulette, sa grand-mère. Paulette vit seule, tombe beaucoup et cache ses bleus, paniquée à l'idée de mourir loin de son jardin.

Ces quatre-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Trop perdus, trop seuls, trop cabossés... Et pourtant, le destin, ou bien la vie, le hasard, l'amour - appelez ça comme vous voulez -, va se charger de les bousculer un peu.

Leur histoire, c'est la théorie des dominos, mais à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'aident à se relever.

Mon avis

Ce livre a été conçu pour être un "feel good book", c'est clair et net. Et cela a fonctionné, puisque des centaines de milliers de lecteurs ont ri et pleuré à la lecture de ce gros roman. Donc, objectif atteint.

Je suis d'autant plus désolé d'être resté complètement sur le côté de la route pour cette histoire pleine de "leçons de vie".

Désolé, car j'ai adoré tout ce qu'Anna Gavalda a écrit avant ce roman, où l'on retrouve - heureusement - son style, d'une grande limpidité et sa capacité à mettre en scène avec beaucoup de sensibilité des personnages (surtout les femmes) de "tous les jours".

Mais pour le reste, j'ai été intoxiqué par un excès de sucre. Voilà, j'ai fait une crise d'hyperglycémie à la lecture de ce roman. Excès de bons sentiments. Dommage.