Le pitch

Chaque jour, Millie fait le ménage dans la belle maison des Winchester, une riche famille new-yorkaise. Elle récupère aussi leur fille à l'école et prépare les repas avant d'aller se coucher dans sa chambre, au grenier. Pour la jeune femme, ce nouveau travail est une chance inespérée. L'occasion de repartir de zéro. Mais, sous des dehors respectables, sa patronne se montre de plus en plus instable et toxique. Et puis il y a aussi cette rumeur dérangeante qui court dans le quartier : Mme Winchester aurait tenté de noyer sa fille quelques années auparavant. Heureusement, le charmant M. Winchester est là pour rendre la situation plus supportable.

Mais le danger se tapit parfois sous des apparences trompeuses. Et lorsque Millie découvre que la porte de sa chambre mansardée ne ferme que de l'extérieur, il est peut-être déjà trop tard...

Mon avis

Pendant un bon moment, après avoir refermé ce livre, j'ai cherché l'adjectif qui caractériserait le plus clairement possible l'impression que sa lecture m'a laissé.

J'ai fini par trouver : La femme de ménage est grotesque (définition : risible par son apparence bizarre, caricaturale).

Mais le rire que risque de provoquer chez vous sa lecture risque d'être jaune.

De la première à la dernière page (plus de 400 au total, c'est très long), ce roman est horriblement mauvais.

Ecrit à la tronçonneuse (épargnons le traducteur, l'opération a du être réalisée par une I.A.), charriant les pires poncifs et les idées sexistes (tant sur les hommes que sur les femmes, personne n'est épargné !), dramatiquement lent, épouvantablement répétitif.

Le scénario ? On dirait une parodie de thriller domestique mélangé à de la dark romance, reposant sur un twist au bout de 200 pages que tout lecteur normal aura deviné au bout de 20 pages, les derniers chapitres en rajoutant dans l'invraisemblable et - pire ! - ouvrant la porte à plusieurs suites (déjà deux traduites en français) !

Et pourtant : ce livre est un succès mondial, plus de 500 000 exemplaires vendus en France en 2024.

Et comme Freida McFadden sort au moins deux romans par an, il y en a déjà une vingtaine de publiés !

Sans la moindre discussion, le plus mauvais livre lu cette année.