Le pitch

Dans une galaxie régie par un quatuor souverain d'une grande puissance, Xia et Little Mercur sont les chasseurs de reliques les plus célèbres du coin. Ils vivent au gré de leurs trafics jusqu'au jour où leur dernière mission pourrait bien leur coûter la vie.

Ce space opera retourne autant les cerveaux que les estomacs !

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Mon avis

Avec Space relic hunters (pourquoi un titre en anglais ? Très mauvaise idée !), Sylvain Runberg revient à ses amours, le space opera.

Runberg est un scénariste éprouvé et à succès, un scénariste polyvalent alternant séries et one shot dans tous les domaines, avec une préférence marquée pour la SF.

Pourtant, c'est lorsqu'il sort de l'univers de la SF qu'il m'a jusqu'alors le plus convaincu : fantasy mythologique avec la série Reconquêtes, thriller exotique avec les deux tomes de Zaroff (voir mes critiques sur le site). Des albums où - point primordial - il s'associe avec des illustrateurs de haut niveau pour mettre en valeur ses scénarios.

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Space relic hunters est un imposant one shot (plus d'une centaine de planches d'une grande densité) qui démontre une fois de plus son savoir-faire, mais sans l'originalité qu'il a pu démontrer dans les albums que je viens d'évoquer.

Pourtant, l'histoire démarre vraiment bien, avec ce concept intéressant de chasseurs de reliques sacrées, dans un univers où les multiples religions polythéistes pullulent.

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Une héroïne badass, accompagnée de faire-valoir plutôt réussis, une intrigue bien développée, un maximum de scènes d'action, de gros méchants et une faune extra-terrestre impressionnante : la première grosse moitié de l'album est vraiment réussie grâce à un rythme emballant et elle se lit avec plaisir.

Après, une fois que tout est en place, on a l'impression que l'auteur déroule son scénario de manière un peu automatique et, si la fin de l'album n'est pas désagréable, cela manque vraiment de surprises et d'originalité.

Mais, quoiqu'il en soit, je vous conseille de vous lancer dans cette aventure intergalactique, pour la bonne et simple raison que les graphismes de Grun sont (pas de hasard avec Runberg !) une fois de plus à couper le souffle. Quel sens du détail, de la précision élégante !

Un album à lire mais aussi - surtout ? - à regarder !