Le pitch

L'histoire se déroule dans une petite entreprise spécialisée dans les broyeuses à papier qui vient de se faire racheter, le matin même, par un gros concurrent.

L'aventure commence lorsque Jean Doux fait cette découverte mystérieuse : une mallette contenant une disquette molle dans le faux-plafond du débarras. Après avoir mis sa collègue dans la confidence à la cantine, ils décident d'enquêter.

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Mon avis

Si Jean Doux et le mystère de la disquette molle était, en 2017, sans doute l'album BD le plus what the fuck du millénaire, il a depuis été largement dépassé. Par le second album de Philippe Valette, Georges Clooney : une histoire vraie, dont je parle par ailleurs sur ce site !

Jean Doux, c'est en quelque sorte l'œuvre fondatrice de l'humour BD au troisième degré. 300 planches présentées en format à l'italienne.

A raison de 4 vignettes par planche (à l'exception de quelques vignettes pleine page), on arrive donc à quelque chose comme 1200 vignettes.

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Des illustrations visiblement réalisées par des moyens purement informatiques (tablette ou Mac : telle est la question ?), entièrement en couleurs pour le même prix (excessif, malheureusement, qui est prêt à payer 30 € pour une BD qui se lit en moins d'une heure ?).

La performance de Philippe Valette est assez formidable : parvenir à se foutre ouvertement de la totalité de son environnement, avec des personnages aussi laids que débiles, tout en déroulant un scénario complètement improbable qui, au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire, parvient malgré tout à tenir le lecteur en haleine (un vrai Tourne Page !).

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Le titre tient toutes ses promesses puisque le héros, Jean Doux, a effectivement trouvé une disquette molle (un floppy disk, disait-on dans les années 80 !).

Son contenu va l'embarquer dans une chasse au mystère et au trésor qui tient un peu d'un Indiana Jones urbain ou d'un épisode de Benjamin Gates !

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Histoire certes débile mais passionnante, donc, où l'on franchit sans en avoir l'air toutes les étapes d'un film d'aventures à grand spectacle hollywoodien, mais seulement dans un faux plafond de débarras et les sous-bassement d'un IGH (Immeuble à grande hauteur, voyons !).

L'album est carrément moins drôle/débile que Georges Clooney, mais le scénario certainement bien mieux foutu.

Au point que je me suis dit que l'auteur possédait toutes les dispositions voulues pour écrire un jour, s'il perdait sa folie douce, une vraie saga d'aventures !

Pour tous les cinglés de BD  fan de nonsense british : indispensable !