Raymond Radiguet est un écrivain français né le 18/06/1903 et mort le 12/12/1923.
Elève médiocre au lycée Charlemagne, à Paris, le jeune Radiguet est un fervent lecteur des grands classiques français du XVIIème et du XVIIIème siècles. Il se passionne également pour des poètes plus récents tels que Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé, Arthur Rimbaud ou le Comte de Lautréamont, qui auront une profonde influence sur sa jeune plume.
Dès l'âge de quinze ans, il décide de cesser ses études pour se consacrer entièrement au journalisme. Il fait rapidement la connaissance d'artistes et de littérateurs d'avant-garde, parmi lesquels, en 1920, Jean Cocteau. Après avoir entendu quelques créations du jeune poète, Cocteau le pousse à écrire . Dès lors, tous deux seront inséparables, et créent une revue quasi confidentielle à laquelle participeront entre autres Paul Morand et Tristan Tzara.
En 1921, il achève la rédaction du Diable au Corps (inspiré de sa liaison avec Alice ; une jeune voisine dont le mari est parti au front), qui fera scandale à sa publication deux ans plus tard, et lui vaudra par la même un franc succès. Il s’attelle aussitôt à l'écriture de son second roman, Le bal du Comte d'Orgel, qui ne sera édité qu'à titre posthume, en 1924. La fièvre typhoïde le fauche en effet au tout début de sa carrière, alors qu'il n'a que vingt ans, et fait de lui une icône de la littérature française du début du XXème siècle.
Victime d'une fièvre typhoïde mal diagnostiquée par le médecin de Cocteau, il déclarait, dans son délire, « J'ai peur, dans trois jours je serai fusillé par les soldats de Dieu ». Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris.