Incendie nocturne
Calmann Levy
Incendie nocturne
Calmann Levy
Le pitch
À ses débuts, Bosch a eu un certain John Jack Thompson comme mentor. Un homme qui lui a appris à toujours prendre une affaire personnellement et à déployer tous ses efforts pour la résoudre. À la mort de Thompson, sa veuve confie à Bosch un dossier volé par son mari aux scellés avant sa retraite. Il s’agit d’une affaire non résolue : un jeune homme abattu dans une ruelle coupe-gorge de Los Angeles des années plus tôt.
Bosch demande l’aide de Renée Ballard, déjà fort occupée au quart de nuit à Hollywood après qu’un sans-abri a été retrouvé calciné dans sa tente. Ensemble, ils en arrivent bientôt à se poser une terrible question : le mentor de Bosch a-t-il dérobé ce dossier pour tenter de résoudre l’affaire après son départ de la police… ou pour s’assurer que la vérité ne soit jamais faite sur ce meurtre ?
Mon avis
Alors que je terminais - enfin ! - Incendie nocturne, après plusieurs soirées à lutter ligne après ligne contre le sommeil, pour terminer ce roman aussi passionnant qu'un mauvais épisode d'une série policière française (OK j'exagère un peu, mais c'est tout juste !), je n'ai pu m'empêcher de ressentir un sentiment de Déjà vu.
L'impression d'avoir déjà ressenti, à l'identique ou presque, une telle déception. En naviguant sur mon site (vous savez, Le Tourne Page !), j'ai pu confirmer rapidement cette impression : oui, un an plus tôt, En attendant le jour m'avait déjà donné ce sentiment de vacuité, quasi à l'identique.
Allez jeter un oeil sur cette critique (en cliquant sur le titre), cela m'évitera de me répéter... Je résume :
Michael Connelly a perdu la flamme, la foi, l'inspiration. Il cherche à masquer cela en empilant dans le même volume plusieurs histoires sans envergure, en lieu et place d'une intrigue charpentée, solide.
Renée Ballard, censée prendre le relais d'Harry Bosch, n'a pas le quart du huitième de l'épaisseur de ce personnage; pire : on ne croit pas un instant à cette figure féminine. Vous en connaissez beaucoup, vous, des officiers de police qui vivent dans une tente sur une plage avec son chien et ne dorment que quatre heures par semaine ?!!!
Incendie nocturne est ennuyeux à mourir et seule la quarantaine de pages des chapitres 5, puis 18 à 20 (des scènes de tribunal avec Haller, l'avocat demi-frère de Bosch) rappellent le bon vieux temps de La défense Lincoln.
Si vous êtes un fan du grand Michael Connelly : ne croyez pas une seconde les critiques des lecteurs les plus récents de l'auteur, et faite-moi confiance.
Si vous connaissez peu, ou pas le père d'Harry Bosch : achetez n'importe lequel des romans publiés par Connelly avant 2010, ils sont quasiment tous formidables.
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