Le pitch

Caligula Alavacomgetepus, préfet des Gaules veut faire forte impression à Rome et décide d’offrir à César rien moins qu’un Irréductible Gaulois !

Souvent isolé dans la forêt pour exercer ses talents, que ses camarades goûtent modérément, le barde Assurancetourix fait une proie idéale. César, considérant l’offrande plutôt assourdissante, donne l’ordre de jeter le barde aux lions lors des prochains jeux du cirque. Astérix et Obélix partent pour Rome délivrer leur ami. Et si tous les chemins mènent à Rome, bonne nouvelle : avec Astérix gladiateur, les rires y sont garantis !

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Mon avis

4ème album dans la série Astérix et Obélix, publié en 1964.

Je possède un exemplaire de l'édition originale; même si elle est dans un état déplorable, c'est un petit détail matériel qui me fait plaisir !

A ce stade de la série, Astérix est déjà bien lancé, mais cela n'est pas encore le succès monstrueux, le phénomène de société de la fin des années 60.

L'album est tout simplement un délice de subtilité.

Goscinny  exploite son scénario de base, imparable : un événement pousse Astérix et Obélix a quitter la tranquillité de leur village gaulois, pour une quête lointaine.

Ici, la quête, c'est la récupération de ce pauvre bougre d'Assurancetourix, qui a été enlevé par les romains.

Prendre le barde dysfonctionnel comme otage ? Erreur fatale : pauvres romains !

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Goscinny en fait un personnage essentiel, moteur de de l'histoire à plus d'un titre. La gloire pour la plus belle casserole de l'empire !

Le but du voyage ? Rome, pour la première fois présente dans la saga.

Uderzo se fait plaisir comme jamais, mettant en avant son goût et son talent fabuleux de la reconstitution architecturale (si vous avez déjà été faire un tour à Rome, cet album est un jeu de pistes passionnant !).

Une bonne dizaine de planches se déroule dans le Colisée, et on peut se demander si Ridley Scott, deux millénaires plus tard se s'est pas inspiré d'Astérix dans son film Gladiator, tant les scènes de combat et de liesse sont réussies !

Impossible d'oublier que c'est dans cet album que les pauvres pirates apparaissent pour la première fois... et se prennent leur première (puis leur deuxième) branlée !

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Mon passage favori ? Quand Astérix interpelle César dans l'arène et dialogue avec lui d'égal à égal.

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On découvre alors à quel point le personnage est une création romanesque terriblement puissante, malgré sa petite taille...