Astérix et le chaudron
Hachette Astérix
Astérix et le chaudron
Hachette Astérix
Le pitch
Réputé pour son courage et sa probité, Astérix se voit chargé de veiller personnellement sur un chaudron rempli de sesterces confié par Moralélastix, chef gaulois d’un village voisin désireux d’échapper à l’impôt romain.
Pendant la nuit, des voleurs s’introduisent dans sa hutte et dérobent le chaudron. Par sa faute, le village est déshonoré. Astérix doit partir, il est banni. Accompagné d’Obélix, qui ne peut se résoudre à laisser son ami, Astérix s’engage dans une épreuve inédite : gagner sa vie pour remplir à nouveau le chaudron de sesterces !
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Mon avis
13ème album de la série Astérix et Obélix, Astérix et le chaudron est publié en 1969, alors que les gaulois sont devenus de vrais héros nationaux.
Cet album est indéniablement un peu à part dans la saga Astérix car, clairement, Goscinny est un peu sorti de son schéma habituel du double niveau de lecture.
Ici, peu de gags destinés à la fois aux enfants ET à leurs parents : l'essentiel de l'humour tient à des références que seuls les "grands" comprendront.
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Vous ne me croyez pas ?
Alors listons les sujets abordé, dans l'ordre : l'argent, la fraude fiscale, l'exclusion sociale, encore l'argent, les pratiques et négociations commerciales, les combats entre humains, le théâtre contemporain et ses dérives, l'argent, les jeux d'argent, le cambriolage d'une banque, les impôts, le mensonge.
Cela ne vous suffit pas ? Ah, quand même !...
Un album pour les adultes, écrit par un Goscinny qui a visiblement besoin de respirer alors que la vague du succès le submerge.
Mais, outre ce manque de fraîcheur si peu goscinienne, l'album pêche par un scénario carrément peu structuré.
L’histoire : une succession de saynètes avec comme seul fil conducteur la recherche de l'argent nécessaire pour remplir le chaudron.
Ce n'est pas que l'album soit mauvais : il et simplement moins bon que les précédents. Quand on aime Astérix, on a le droit d'être exigent !
Reste le dessin d'Uderzo, toujours au top, et quelques private jokes plutôt réussies.
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Regardez : les deux auteurs assis parmi le public, dans l'arène !
A noter, tout de même, deux grands moments pour nos amis les pirates :
- La seule et unique fois où ils décident de s'établir à terre... ce qui ne se révélera pas être une bonne idée !
- Le seul album où il leur tombe dessus, non pas une paire de gaulois destructeurs, mais une pluie d'argent !