Le pitch

Après le succès de Lydie, Zidrou et Jordi Lafebre se retrouvent à "la Mondaine", dans le Paris des années 30 !

Ce diptyque peint le quotidien de la brigade des moeurs : le jeune inspecteur Aimé Louzeau est initié aux infiltrations et planques pour débusquer les secrets bien utiles aux hautes sphères de l'État. Mais la police aussi a ses secrets et Aimé, fils d'un prêtre défroqué, n'est pas en reste...

L'univers de Maigret n'est pas loin avec, en plus, un zeste d'humour incisif et d'inoubliables scènes cocasses !

Mon avis

On ne présente plus le duo Zidrou & Jordi Lafevre.

Si ? OK, on y va !

Zidrou est un des meilleurs scénaristes  français de ces dernières années, multipliant les albums de tous genres avec bonheur.

Jordi Lafevre est un dessinateur espagnol bourré de talent dont le style, que l'on pourrait qualifier de "semi-réaliste", se prête particulièrement aux histoires à la fois tendres et drôles.

Après deux projets réalisés ensemble (Lydie puis La mondaine), le récent succès de la série Les beaux étés leur ont apporté reconnaissance et sans doute un peu de pépettes pour leurs vieux jours !

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Revenons donc sur ce premier tome du diptyque La mondaine, dyptique qui forme un ensemble complet de 120 planches.

Le premier volume se déroule essentiellement en 1937, alors que le jeune Louzeau intègre la brigade des mœurs.

Louzeau est un garçon bien propre sur lui et qui manque d'expérience... sur tous les plans.

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Le choc culturel entre l'équipe de vieux briscards dessalés et notre jeune vierge sert de détonateur a une série de gags excellents où la grivoiserie rivalise avec la bonne humeur.

Portrait d'un Paris d'avant-guerre, ce premier tome est aussi l'occasion d'explorer, peu à peu, le passé de Loiseau - pas si drôle que ça - et de préparer le second (tome, suivez un peu !) avec une rencontre qui va révolutionner son avenir...

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Le lecteur rigole franchement, la plupart du temps.

Mais l'album et les graphismes de Jordi Lafevre (dynamiques et expressifs) s'adressent clairement et définitivement aux adultes, car tout est très, très coquin... même si les auteurs réussissent très habilement à laisser entendre plus qu'à expliquer, et à cadrer un peu "à côté" pour ne pas tomber dans ce qui pourrait, sinon, tomber dans la pornographie.

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