Le pitch

Mondo Reverso est un western transgenre, dans lequel les femmes sont des hommes et les hommes sont des femmes.

Dans l’Ouest sauvage, Cornélia, desperadette au cuir bien tanné, fait la rencontre de Lindbergh, un joli petit lot, homme au foyer en cavale.

Tous les deux poursuivis par leur passé, quelques psychopathes et un paquet d’indiennes, ils vont se lancer dans une quête à travers les plaines de l’Arizona.

Mon avis

Mondo reverso ? Total zarbi !

Sur un concept de départ absurde et surréalisme (un western transgenre ?!!), Arnauld Le Gouëfflec nous propose un improbable exercice de style.

Dans de courts chapitres (6 planches) espacés par de jolis "culs de lampe" (comme on disait dans la jeunesse de ma grand-mère), il imagine un monde total reverse, où les femmes portent la culotte et les hommes le jupon... littéralement !

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Porté par de très beaux graphismes noir et blanc très modelés 3D de Dominique Bertail, l'histoire tire des bords totalement improbables, dans un esprit très Fluide glacial (qui est, rappelons, l'éditeur).

Le résultat ? Eh bien... venant d'un lecteur a priori dubitatif, voilà le verdict objectif : le résultat est franchement surprenant !

En mettant en place visuellement des situations absurdes, les auteurs nous interpellent quelque part sérieux (comme ne disait pas ma grand-mère, qui était pourtant franche du collier).

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Et franchement, cela fait réfléchir à plusieurs reprises sur certaines situations de notre civilisation égalitaire qui s'avère, en fait, encore terriblement machiste !

Si vous ne craignez pas le gros rouge qui tâche façon Charlie, et la provoc' version Fluide, allez-y, vous n'allez pas être déçu du voyage !