Le pitch

Voilà des jours que Panoramix paraît inquiet. Cela étonne ses amis qui le voit sans cesse guetter l’horizon sur l’océan. L’explication arrive bientôt. Le druide attendait tout simplement son ami Epidemaïs le marchand. Il doit lui livrer de l’huile de roche. Mais le négociant a oublié la commande.

Panoramix explique à ses amis que, sans huile de roche, il n’est plus possible de fabriquer la potion magique, et donc de se défendre contre les légions romaines. Astérix et Obélix décident de partir immédiatement pour le Moyen-Orient afin de ramener le précieux liquide.

Mais les Romains ont eu vent de la mission grâce à un druide espion. Ils vont tout faire pour saboter le voyage des Gaulois.

Mon avis

26ème album des aventures d'Astérix et Obélix, L'odyssée d'Astérix est le second récit conçu entièrement par Albert Uderzo seul, après la mort de René Goscinny.

C'est aussi, probablement, le meilleur album scénarisé par Uderzo et le seul du niveau des scénarios de René Goscinny !

En fait, tout commence très fort.

Tenu par un dessin génial, d'un dynamisme sidérant (nom de dieu, Uderzo, qu'est-ce que t'était bon, mon ami !), les deux premières planches du prologue plongent direct dans une folie digne de Goscinny, où les sangliers sauvages se servent des romains pour sauver leur peau de la prédation d'Obélix...

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Après, c'est parti pour une bonne moitié d'album bourré de gags, tous plus réussis les uns que les autres, avec des caricatures comme Uderzo adore les crobarder : Bernard Blier, Jean Gabin et, surtout, surtout, Sean Connery.

Imaginer d'inclure un James Bond antique, un zérozérosix, dans une aventure d'Astérix, est tout simplement une idée géniale.

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La parodie est superbe, avec des gadgets formidables, comme le char repliable qui crache de la fumée, et surtout l'inoubliable mouche porteuse de messages, amoureuse de son maître...

La seconde partie, en terre sainte, donne lieu à des gags un peu trop attendus sur les juifs, la mer rouge, le désert... mais l'ensemble reste de bonne tenue.

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Et toujours ce dessin... allez voir la demi-planche 26b, avec cette vue fabuleuse de Jérusalem.

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Conclusion : un titre idéal pour se réconcilier avec Uderzo scénariste.