A l’ombre des derricks
Dupuis
A l’ombre des derricks
Dupuis
Le pitch
Le 27 Août 1859, le colonel Drake découvre un gisement d'or noir à Titusville. Immédiatement, c'est la ruée.
Le maire appelle Lucky Luke pour maintenir l'ordre. Quand il arrive, tout le monde est en train de forer, du shérif au croque-mort. Dès qu'un puits est ouvert, c'est la bagarre.
Puis arrive Barry Blunt, un riche prospecteur accompagné de ses hommes qui rachète un à un tous les puits à leur propriétaire. Mais ses méthodes plus que douteuses lui attirent le courroux de Lucky Luke.
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Mon avis
18ème album de la série Lucky Luke, et 9ème de l'association Morris & Goscinny.
A l'ombre des derricks fait partie de la petite série d'aventures du cow-boy solitaire qui présente un intérêt particulier, lié à la mise en scène d'un événement historique des Etats-Unis.
En l'occurrence, il s'agit du lancement de la ruée vers le pétrole en 1859, suite à la découverte des techniques de forge moderne grâce au Colonel Drake.
C'est à ce titre que les premières planches de l'histoire sont particulièrement passionnantes, puisqu'elles se présentent presque comme le début d'un documentaire.
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Une vignette de la taille d'une demi planche : événement rare dans la série
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Je dis bien presque, parce que c'est quand même René Goscinny qui raconte l'histoire, et que l'indécrottable humoriste ne peut s'empêcher d'y glisser un maximum de blagues !
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2ème partie de la première planche de l'album
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Si l'histoire commence particulièrement bien, comme un vrai western, je dois bien avouer qu'à la énième lecture, j'ai trouvé l'album un brin moins formidable que dans mon souvenir. Pourtant, il ne manque pas de qualités.
Outre l'aspect documentaire, l'histoire vaut surtout pas ces personnages de méchant.
Le méchant "gentil" (car un peu bêta) qu'est Bingle, l'homme qui cherche à se faire remettre en prison tout au long de l'album car il a trouvé du pétrole dans sa cellule.
Et le méchant très méchant, Blunt, un vrai psychopathe très intéressant car d'apparence respectable, un ancien juriste très malin au physique de notable.
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Mais à part cela, il faut bien admettre que l’histoire est un brin répétitive, mais surtout que les gags n'ont jamais été aussi rares que dans cet épisode.
Heureusement, il reste une dernière case remarquable, où ce bon vieux Lucky nous fait l'économie du soleil couchant et de sa chanson favorite...
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