Le pitch

Paris tremble. Le serial killer Mad Dog s est échappé le jour même de son exécution. Et il n a qu une idée en tête : se venger de son ennemi juré, l inspecteur LeBrock !

Épaulé par son ami le détective Ratzi, le fameux inspecteur de Scotland Yard va suivre la trace sanglante du tueur fanatique dans les rues sombres du Paris de la Belle Époque.

Mon avis

Grandville mon amour est le second tome d'une série exceptionnelle de cinq albums, mais dont seuls les deux premiers ont été publiés en France (l'auteur, Bryan Talbot est anglais).

Dans ma critique de Grandville, le premier volume, j'exprimai le plaisir que j'avais eu à découvrir cet œuvre hors du commun, tant lors de ma première lecture que des suivantes.

*

*

Dans ce second épisode, on retrouve ce monde steampunk, un monde situé de nos jours, mais où c'est Napoléon qui a gagné la guerre, créé un empire européen et coupé la tête des rois anglais, peuple qui est ensuite entré en résistance sauvage pour obtenir son indépendance...

On retrouve aussi les deux héros du premier volume, un duo d'enquêteurs parfait, à la Conan Doyle.

L' inspecteur Lebrock est un blaireau.

Un vrai, au sens littéral, animal, du terme, mais un blaireau bodybuildé, assisté par un rat à la mise élégante, costume trois pièces, noeud pap', monocle... la totale, quoi !

*

*

Bryan Talbot reprend ici telle quelle la recette gagnante de Grandville : intrigues politiques, poursuites terribles, bagarres, meurtres, quelques jolies poupées bien roulées, et surtout... un méchant.

La scène d'ouverture, remarquable, met en scène un terrrrrible méchant, comme on aimerait en voir plus souvent.

Avec toujours ce style graphique unique, immédiatement reconnaissable, résultat d'un mélange parfait entre le dessin traditionnelle (crayonné, encrage) et les outils moderne (Photoshop) pour la mise en couleurs, éblouissante.

*

*

Un deuxième tome aussi parfait que le premier, c'est possible ? Mais bien entendu ! La preuve !

Jetez vous sur ce polar déjanté qui vous laissera littéralement sur le cul.

Oui, on peut tomber à la renverse en lisant une BD !