Découvrez ici les articles, les informations, les catégories et les livres les plus consultés par les visiteurs du site au cours du mois de mars 2018.
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1ère place
[Conseil lecture BD adultes] : Le meilleur du one shot
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One shot ? Rien à voir avec un règlement de comptes dans un western !
One shot : c’est la lecture d’une traite. Une histoire complète, comme disaient les journaux de BD dans le temps.
Vous ouvrez l’album, vous tournez les pages et quand vous refermez le volume, l’histoire est finie. Top, non ?
Car quel amateur de BD n’en a pas un peu marre des séries qui n’en finissent pas ? Cinq, dix, quinze tomes qui plombent la Carte Bleue et pour lesquelles il faut patienter des années pour connaître la fin de l’histoire !
Alors voilà la sélection du Tourne Page. Une vingtaine d’albums, plus de 3 500 planches ! Que du top, l’essentiel du concentré. Réservé aux adultes, sortez les mouflets, ce n’est pas pour vous !
Jetez un œil, puis deux : vous m’en direz des nouvelles !
One shot : l’essentiel du concentré pour les grands !
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2ème place
Astérix en corse – Goscinny & Uderzo
Editions Dargaud – 48 pages – 9.90 €
Le pitch : Pour célébrer l’anniversaire de la bataille de Gergovie, les Gaulois s’offrent en apéritif les malheureux légionnaires du camp de Babaorum. Là, ils libèrent Ocatarinetabelatchitchix, chef de clan corse.
Ce dernier, plus fier encore qu’un Gaulois, prétend alors que les Corses sont le « cauchemar des Romains ». Astérix et Obélix décident de s’embarquer pour l’île de beauté, histoire de prouver qu’ils sont les seuls à donner d’authentiques sueurs froides aux Romains.
Et ce sont encore ces derniers qui, malgré eux, vont arbitrer les débats
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Mon avis : 21e tome des aventures d’Astérix et Obélix, publié en 1973.
À mon avis (partagé par beaucoup, je crois), un des trois meilleurs Astérix. Quelques bonnes raisons à l’appui de cette distinction :
Les dialogues sont étincelants. Comment ne pas s’extasier devant la dialectique corse résumée par René Goscinny, elle est absolument géniale ! (« Tu as parlé à ma sœur ? » et la suite, inoubliable !)
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3ème place
[Idées lecture] 10 livres qui parlent de New York
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New York… peut-être la ville la plus fascinante du monde… avec Paris !
Une métropole géante, complexe, foisonnante, pleine de bruits, de couleurs, de personnages et d’identités multiples.
Un laboratoire d’idées, de formes et d’images.
Un monde qui n’a cessé d’inspirer les romanciers, les illustrateurs, les photographes, une histoire sur laquelle se sont penchés les sociologues, les historiens et les psychanalystes.
Romans, BD, livres de photos, albums pour enfant : c’est un échantillon de toutes ses œuvres consacrées à la Grosse Pomme que le Tourne Page vous propose aujourd’hui.
Un choix restreint, certes, mais que du bon, de l’excellent, de l’indispensable !
#New York : une ville à lire
4ème place
Dites-leur que je suis un homme – Ernest J. Gaines
Liana Levi – 304 pages – 10.50 €
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Le pitch : Dans la Louisiane des années quarante, un jeune Noir, démuni et illettré, est accusé d’avoir assassiné un Blanc.
Au cours de son procès, il est bafoué et traité comme un animal par l’avocat commis d’office.
Si le verdict ne fait aucun doute, l’accusé, lui, décide de mener un combat pour retrouver aux yeux de tous sa dignité humaine…
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Mon avis : Une fois de plus, le syndrome du titre traduit de travers a frappé !
Si vous lisez ce merveilleux texte – ce dont j’espère vous convaincre ! -, vous comprendrez mon étonnement à la découverte du titre original : A lesson before dying.
Un titre tellement, tellement plus beau, mais aussi fidèle à l’esprit du roman !
Mais fi de ces remarques liminaires ! Attaquons-nous au cœur du sujet : la promotion du chef-d’oeuvre d’Ernest J. Gaines.
Car ce roman de trois cents pages au style sec comme une barre de céréales mais au cœur fondant comme le plus délicieux des gâteaux à la crème (à la réflexion, je ne suis pas certain que l’excellence de mes métaphores gastronomiques vous frappe…) est un des meilleurs livres américains que j’ai eu l’occasion d’apprécier sur le sujet de la négritude et de ses malheureux corollaires, le racisme et la ségrégation.
Vous avez lu et apprécié Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, d’ Harper Lee, j’imagine ? Alors ce roman est pour vous.
5ème place
Les suprêmes – Edward Kelsey Moore
Actes sud – 414 pages – 9.10 €
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Le pitch : Elles se sont rencontrées dans les années 1960 et ne se sont plus jamais quittées : tout le monde les appelle « les Suprêmes », en hommage au célèbre groupe des années 1970.
Complices dans le bonheur comme dans l’adversité, ces trois irrésistibles « quinquas » afro-américaines aussi puissantes que fragiles ont fait d’un des restaurants de leur petite ville de l’Indiana.
Longtemps marquée par la ségrégation leur quartier général où, tous les dimanches, entre commérages et confidences, rire et larmes, elles élaborent leurs stratégies de survie et se gavent de poulet frit.
Rendez-vous avec vos futures meilleures amies.
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Mon avis : Ce roman publié en 2014, écrit par un américain black (ça, c’est le terme que je continue d’utiliser pour parler des personnes à la peau noire, malgré les tonnes de politiquement correct en cours aux U.S !), violoncelliste professionnel de renom, qui composa ici son premier roman, est un coup de maître mais aussi un de mes coups de cœur absolus de ces dernières années.
400 pages pour raconter les aventures et suivre le destin de ces trois « Suprêmes », trois amies afro-américaines (ça, c’est le politiquement correct!) qui se retrouvent dans leur restaurant favori, chez Earl all-you-can-eat (titre original du roman), voilà ce que propose l’auteur. Rien de bien sexy, a priori.
Et pourtant ! En allant au delà d’un pich un peu mollasson, le lecteur va tomber sur une pépite ! Les Suprêmes est un véritable feu d’artifice d’émotions contradictoires.
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