Le septième papyrus
Le septième papyrus
Le pitch
Quatre mille ans ont passé.
Le destin tragique de Tanus et de Lostris semble voué à l'oubli quand un couple d'égyptologues découvre un étrange papyrus couvert de cryptogrammes. Du fond des âges, Taita parle aux vivants.
Le scribe de la grande reine Lostris a couché sur le précieux document le récit de la chute de l'Egypte et l'endroit précis où se trouve, avec toutes ses richesses, le sarcophage du Pharaon Mamose. Les vers codés du sage ne découragent pas Al Simma et Royan, a la veille d'une immense découverte.
Ils ont presque décrypté la totalité du message de Taita. Mais ils ne sont pas les seuls à convoiter les trésors d'Abyssinie : Al Simma paiera de sa vie un secret que Royan est désormais seule à détenir...
Mon avis
Si vous lisez ces quelques lignes, c'est que vous êtes probablement déjà passé par la critique de La saga égyptienne, l'énorme volume qui contient les deux premiers romans de Wilbur Smith consacré à l'Egypte ancienne, Le dieu fleuve et Les fils du Nil; et si ce n'est pas le cas, allez d'abord y jeter un œil !
Le septième papyrus est un tentative à ma connaissance unique dans l'histoire de la littérature : relier deux romans distants de quatre millénaires dans le temps.
Et c'est une réussite majeure, quais parfaite.
Si je dis quasi parfaite, c'est que l'entame de ce très gros roman d'aventure (600 pages avec une typographie ultra serrée) est un peu bizarre.
Le premier chapitre, spectaculaire - tout juste une douzaine de pages - adopte un ton un peu forcé et caricatural (un peu à la manière d'un blockbuster hollywoodien) - qui peut déconcerter, voire décourager, le lecteur qui vient d'ouvrir le volume.
Mais ne laissez pas tomber ! Car tout de suite après, vous allez plonger dans un roman d'aventure comme il ne vous sera pas arrivé souvent d'en lire...
Vous voulez une référence ? Pensez à un équivalent romanesque du premier Indiana Jones, mais avec un film qui durerait six heures !
Ce roman est une énorme chasse au trésor dans une nature hostile et mystérieuse, doublée d'une course contre la montre entre des gentils et des méchants, à laquelle vous ajoutez une sorte d'écho permanent, dans le temps, entre des faits qui se sont écoulés 4 000 ans plus tôt et les aventures des héros modernes.
Si vous avez lu les deux romans évoqués plus haut, vous ne pourrez être que troublé par les résonances perpétuelles (et qui s'accentuent au fil du roman) entre les recherches des archéologues modernes pour trouver le trésor du pharaon Mamose et ce dont vous vous rappelez de l'histoire qui s'est déroulée, sous vos yeux de lecteur, dans un roman précédent.
Ce roman d'aventure est absolument parfait, haletant de bout en bout, un Tourne page génial, indispensable dans une bibliothèque.
Vous pouvez même le lire sans avoir déjà lu les deux précédents, tout est parfaitement compréhensible (c'est ce qui m'est arrivé, involontairement).
Chapeau bas à Wilbur Smith qui a su me remettre sur le chemin de mon âme de lecteur adolescent !
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Bonjour,
j’ai Le Septième Papyrus entre les mains, à peu près à la moitié du récit de Wilbur. Quelle aventure! Et aussi quelle imagination! J’ai lu presque. tous les romans de Christian Jacq, c’est ce qui m’a incité à choisir celui-ci.