[Idées lecture] Prix Pulitzer : les grands romans

Posté le 12 mars 2025, par letournepage, dans Le coin cadeau

Prix Pulitzer

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Lorsqu’on est français et passionné par la littérature, on est en droit de se poser la question de la légitimité des grand prix littéraires.

Car il suffit de regarder dans le rétroviseur pour constater à quel point les choix passés des jurés des prix Goncourt, Interallié, Femina (entre autres) paraissent, avec quelque distance, souvent pour le moins contestables (je ne donnerais aucun nom en exemple car je ne cherche surtout pas la polémique !).

A contrario, lorsqu’on jette un coup d’œil de l’autre côté de l’Atlantique pour apprécier la pertinence du choix du prix Pulitzer pour les romans (appelé avant 1948 prix Pulitzer fiction), on ne peut être que frappé par le nombre de grands auteurs – et de grands titres – qui figurent dans la liste des récompensés.

Des preuves ? En voilà ci-dessous une bonne douzaine, qui me paraissent évidentes (quasiment que des chefs-d’œuvre). Et encore, je me limite à quelques exemples. N’hésitez pas, surtout à piocher dans cette liste, il n’y a que du bon, voire de l’excellent !

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Prix Pulitzer : la marque des grand romans

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Trust

Trust – Hernan Diaz (2023)

Editions de l’olivier – 400 pages – 23.50 €

Le pitch : Wall Street traverse l’une des pires crises de son histoire. Nous sommes dans les années 1930, la Grande Dépression frappe l’Amérique de plein fouet. Un homme, néanmoins, a su faire fortune là où tous se sont effondrés. Héritier d’une famille d’industriels devenu magnat de la finance, il est l’époux aimant d’une fille d’aristocrates. Ils forment un couple que la haute société new-yorkaise rêve de côtoyer, mais préfèrent vivre à l’écart et se consacrer, lui à ses affaires, elle à sa maison et à ses oeuvres de bienfaisance.

Tout semble si parfait chez les heureux du monde… Pourtant, le vernis s’écaille, et le lecteur est pris dans un jeu de piste. Et si cette illustre figure n’était qu’une fiction ? Et si derrière les légendes américaines se cachaient d’autres destinées plus sombres et plus mystérieuses ?

Mon avis : Trust : jolie couverture graphique, et surtout joli titre pour un récit qui a obtenu en 2023 le prestigieux prix Pulitzer.

Car, si le mot, en langage quasi universel, renvoi au capitalisme, sujet (trop) évident du roman d’Hernan Diaz, il a également une double signification, toute autre, en anglais.

Car Trust, pour nos amis anglo-saxons, c’est aussi le vocable correspondant à « confiance » en français. Et la confiance, c’est tout le sujet viscéral du roman. Et c’est ce qui le rend assez unique.

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Underground railroad – Colson Whitehead (2017)

Le livre de poche – 416 pages – 9.20 €

Le pitch : Cora, seize ans, est esclave sur une plantation de coton dans la Géorgie d’avant la guerre de Sécession. Abandonnée par sa mère lorsqu’elle était enfant, elle survit tant bien que mal à la violence de sa condition. Lorsque Caesar, un esclave récemment arrivé de Virginie, lui propose de s’enfuir pour gagner avec lui les États libres du Nord, elle accepte.

De la Caroline du Sud à l’Indiana en passant par le Tennessee, Cora va vivre une incroyable odyssée. Traquée comme une bête par un impitoyable chasseur d’esclaves, elle fera tout pour conquérir sa liberté.

Mon avis : Underground railroad fait partie des livres qui, pour certains, présente un handicap : ils ont trop été salués par la critique et couronnés par trop de prix prestigieux. Paradoxe classique : lorsqu’on passe derrière ces louanges dithyrambiques, il arrive souvent qu’on en attende trop et qu’on soit finalement un peu déçu.

Génial, dîtes vous ? OK. Mais jusqu’à preuve du contraire, c’est bien mon cerveau de lecteur qui va avoir le dernier mot…. Underground railroad, c’est à la fois un prix Pulitzer, et un National book award, des commentaires laudatifs exagérés, et des millions de copies vendues aux Etats-Unis. De sacrés boulets aux pieds !

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La route

La route – Cormac McCarthy (2007)

Editions de l’Olivier / 10/18 – 250 pages – 7.10 €

Le pitch : L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres. On ne sait rien des causes de ce cataclysme. Un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites et de vieilles couvertures. Ils sont sur leurs gardes, car le danger peut surgir à tout moment. Ils affrontent la pluie, la neige, le froid.

Et ce qui reste d’une humanité retournée à la barbarie.

Mon avis : Prix Pulitzer 2007.

Ce roman post-apocalyptique est un chef d’oeuvre terrifiant, qui ne manquera pas, j’en suis certain, d’inspirer indirectement quelques films d’horreur qui sauront en détourner les codes.

L’écriture blanche (comme le paysage, couvert de cendres) de McCarthy est somptueuse ; elle se développe dans un contexte qui en démultiplie les effets. C’est une écriture « à l’os », qui vous prend là, de part et d’autre du larynx, et qui vous étouffe peu à peu. À la fin, vous avez des visions, par manque d’air, et vous voyez… la route.

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Le déclin de l'empire Whithing

Le déclin de l’empire Whithing – Richard Russo (2002)

10/18 – 640 pages – 10.20 €

Le pitch : Bienvenue à Empire Falls, autrefois puissant centre industriel du Maine, à présent livré à la faillite et l’ennui. Miles Roby est gérant d’un snack. Sa femme l’a quitté, leur fille fait sa crise d’adolescence, Max, son père, est un profiteur excentrique, et Mrs Whithing, sa patronne, le tyrannise.

Coincé dans cette vie misérable, hanté par le souvenir d’une mère dévouée, Miles veut comprendre.

Entre secrets et mensonges, drames et joies, les histoires se mêlent dans cette fresque romanesque, prix Pulitzer 2002, où Richard Russo dresse avec humour et tendresse le portrait de l’Amérique d’aujourd’hui.

Mon avis :  Richard Russo est un des auteurs américains majeurs de ses trente dernières années et, s’il ne fallait qu’un exemple pour le démontrer, c’est certainement avec ce merveilleux roman, son chef d’oeuvre, qu’il faudrait le faire. Voilà, je n’ai rien d’autre à ajouter. Lisez le.

Non, cela ne vous suffit pas ? Vous ne me faites pas confiance ? Quel dommage… me voilà donc obligé de m’employer à vous en convaincre !

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Les heures

Les heures – Michael Cunningham (1999)

10/18 – 224 pages – 6.50 €

Le pitch :  Clarissa, Laura et Virginia, bien que vivant à des époques et dans des lieux différents, sont réunies par un solide point commun.

Clarissa, que ses amis surnomment Mrs Dalloway, est éditrice à New York et prépare une réception pour son ami Richard qui vient de recevoir la consécration littéraire au moment où il se meurt du sida , Laura vit en Californie et vole à sa famille des heures qu’elle passe à l’hôtel à lire Mrs Dalloway, et Virginia n’est autre que Virginia Woolf en 1923 à Londres, alors qu’elle s’apprête à écrire Mrs Dalloway.

Trois destins subtilement entrecroisés. Pour dire la difficulté mais aussi le bonheur de vivre.

Mon avis :  Prix Pullitzer 1999. Prenez garde ! Si vous vous lancez dans la lecture de ce court roman (court, mais d’une densité extrême), vous n’en sortirez pas intact !

Sur un principe de construction apparemment simple (trois vies de femme, à des époques différentes, entrent en résonance par une alternance de chapitres, tout au long de l’oeuvre), mais profondément subtile dans sa mise en oeuvre, Michaël Cunningham met en perspective la coloration spleenesque de la vie de Virginia Woolf et des thèmes de son oeuvre.

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Lonesome dove

Lonesome dove – Larry McMurtry (1985)

Gallmeister – 1184 pages – 2*12.00 €

Le pitch : À Lonesome Dove, Texas, les héros sont fatigués. Augustus McCrae et Woodrow Call ont remisé leurs armes après de longues années passées à combattre les Comanches. En cette année 1880, pourtant, l’aventure va les rattraper lorsqu’ils décident de voler du bétail au Mexique et de le convoyer jusque dans le Montana pour y établir un ranch.

Commence alors un immense périple à travers l’Ouest, au cours duquel le convoi affrontera de violentes tempêtes, des bandes de tueurs et d’Indiens rebelles… et laissera de nombreux hommes derrière lui.

Mon avis : Lonesome dove est un roman d’aventure, c’est aussi un pur roman western au cours duquel, pendant 1 200 pages, le lecteur suit une bande de cowboys décidés à voler, puis à convoyer un immense troupeau de vaches tout le long de la côte ouest américaine, du sud au nord.

Attention : ne fuyez pas ! Les mots western et cowboys évoque chez les français, la plupart du temps, des films un peu surannés avec John Wayne en héros fort et solitaire ou, au mieux quelques longs métrages où Clint Eastwood cligne des yeux en regardant le soleil se coucher à l’horizon… et pourtant, Lonesome dove est à mille lieues de ces images d’Epinal !

Non, je peux vous l’assurer, Lonesome dove est un des plus beaux romans d’aventure psychologique de toute l’histoire de la littérature américaine. Rien que ça.

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La conjuration des imbéciles

La conjuration des imbéciles – John Kennedy Toole (1980)

10/18 – 448 pages – 9.60 €

Le pitch : À trente ans passés, Ignatus vit encore cloîtré chez sa mère, à La Nouvelle-Orléans. Harassée par ses frasques, celle-ci le somme de trouver du travail. C’est sans compter avec sa silhouette éléphantesque et son arrogance bizarre…

Chef-d’oeuvre de la littérature américaine, La Conjuration des imbéciles offre le génial portrait d’un Don Quichotte yankee inclassable, et culte.

Mon avis : Passer des heures (ou plutôt : des pages) à vous convaincre de vous précipiter sur ce roman unique serait inutile. Sachez juste, s’il vous ne l’avez pas déjà découvert auparavant par vous-même – ce qui ne doit pas être le cas car, si vous lisez ce commentaire, c’est que vous n’aviez pas jusqu’à maintenant entendu parler de ce livre, sinon pourquoi perdre votre temps ? – que ce texte possède une « signature » d’édition unique dans la littérature.

L’éditeur Walter Percy reçoit, en 1976, une femme qui l’exhorte à lire le manuscrit posthume écrit par son fils avant son suicide à l’âge de 31 ans, persuadé de son absence de talent littéraire. Un peu contre son gré, il plonge dans cet énorme roman (500 pages ultra serrées en édition poche) et découvre, totalement ahuri, qu’il s’agit d’une oeuvre majeure, inclassable.

Le livre est publié, remporte un succès phénoménal et remporte le prix Pulizer en 1981.

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Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur – Harper Lee (1960)

Le livre de poche – 320 pages – 6.60 €

Le pitch : Dans une petite ville d’Alabama, à l’époque de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants, Jem et Scout.

Avocat intègre et rigoureux, il est commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche.

Mon avis : Tous les Américains ont lu le chef-d’oeuvre qu’est Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur à l’école. De nombreux jeunes lecteurs en ont fait de même en France, surtout au cours de ces dernières années, qui correspondent à une nécessaire période de réhabilitation d’Harper Lee. Jusqu’à il y a peu, notre beau pays n’avait pas su saluer ce chef d’oeuvre à la mesure de sa qualité.

Mais je croise encore parfois certaines personnes qui n’ont pas eu le plaisir de lire ce classique instantané.  Paradoxalement, je trouve cela formidable : tant d’innocents à convertir ! Tant d’heures de plaisir à venir pour eux !

Alors, si vous en êtes (de ces innocents !), précipitez-vous sur ce chef-d’oeuvre d’humanisme, qui traite avec tant de subtilité le sujet de la ségrégation des noirs (blacks,afro-américains, le terme que vous préférez) aux États-Unis, tout en développant ce que je considère comme parmi les plus belles pages écrites sur l’enfance au cours du siècle dernier.

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La chatte sur un toit brûlant

La chatte sur un toit brûlant – Tennessee Williams (1955)

10/18 – 288 pages – 8.40 €

Le pitch : Naufragés des tempêtes matrimoniales, Brick et Margaret semblent avoir touché le fond.

Véritable « scandale vivant », Brick éteint ses angoisses à coups de whisky… Comme une chatte sur un toit brûlant, Margaret tente de ranimer leur couple…

Mais le fantôme de Skipper, ami défunt de Brick et amant malheureux de Margaret, persiste à semer la discorde…

Mon avis : Avec La chatte sur un toit brûlant, Tennessee Williams va très très loin dans le choc des sentiments, les haines familiales, l’amour contraint ou refusé. Certaines scènes sont absolument choquantes de cruauté, de méchanceté.

C’est cette absence totale de pudeur qui permet à la pièce de conserver toute son acuité : la pièce est conservée dans un bain de vitriol, celui dans lequel Shakespeare a pu plonger si bien ses grands drames trois siècles plus tôt.

Le résultat est tout à fait remarquable et vous devez absolument lire ce texte admirable.

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Le vieil homme et la mer

Le vieil homme et la mer – Ernest Hemingway (1953)

Folio – 144 pages – 7.40 €

Le pitch : À Cuba, voilà quatre-vingt-quatre jours que le vieux Santiago rentre bredouille de la pêche, ses filets désespérément vides. La chance l’a déserté depuis longtemps. À l’aube du quatre-vingt-cinquième jour, son jeune ami Manolin lui fournit deux belles sardines fraîches pour appâter le poisson, et lui souhaite bonne chance en le regardant s’éloigner à bord de son petit bateau. Aujourd’hui, Santiago sent que la fortune lui revient. Et en effet, un poisson vient mordre à l’hameçon. C’est un marlin magnifique et gigantesque.

Débute alors le plus âpre des duels. Combat de l’homme et de la nature, roman du courage et de l’espoir, Le vieil homme et la mer est un des plus grands livres de la littérature américaine.

Mon avis : Certainement le roman le plus accessible d’Hemingway, ce qui explique sa renommée (justifiée) exceptionnelle, à travers le temps et les générations.


Les raisins de la colère

Les raisins de la colère – John Steinbeck (1940)

Folio – 640 pages – 10.40 €

Le pitch : Le soleil se leva derrière eux, et alors… Brusquement, ils découvrirent à leurs pieds l’immense vallée. Al freina violemment et s’arrêta en plein milieu de la route. – Nom de Dieu ! Regardez ! s’écria-t-il. Les vignobles, les vergers, la grande vallée plate, verte et resplendissante, les longues files d’arbres fruitiers et les fermes.

Et Pa dit : – Dieu tout-puissant ! … J’aurais jamais cru que ça pouvait exister, un pays aussi beau.

Mon avis : Sans aucun doute le chef-d’œuvre de Steinbeck, dont la bibliographie compte pourtant de nombreux romans magnifiques.

Cette évocation de la grande récession et de la vie des « travailleurs de la terre » est d’une puissance humaniste sidérante.

Les thèmes abordées sont, près d’un siècle plus tard, toujours complètement d’actualité !


Autant en emport le vent – Margaret Mitchell (1937)

Gallimard – 1 222 pages – 30.50 €

Le pitch : Le roman et le film les plus populaires de tous les temps. Plus de dix millions d’exemplaires vendus dans le monde. Traduit dans 18 langues. Autant en emporte le vent est une fresque historique, jamais surpassée, sur la société des États sudistes et les tragédies de la guerre de Sécession.

C’est aussi un roman d’amour dont les héros, Scarlett O’Hara et Rhett Butler, sont entrés à jamais dans la galerie des amants légendaires.

Mon avis : Un des plus grands romans d’aventure et d’amour de tous les temps.

La fresque historique est fabuleuse et la narration… à lire et à relire toute sa vie, un des dix livres que j’emmènerais sur une île déserte.

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Le temps de l'innocence

Le temps de l’innocence – Edith Wharton (1920)

Garnier Flammarion – 320 pages – 7.00 €

Le pitch : Dans la haute société new-yorkaise de la fin du XIXe siècle, Newland Archer est tiraillé entre deux femmes, deux vies : sa fiancée, la jeune et pure May Welland, et la comtesse Olenska, une divorcée fraîchement revenue d’Europe, auréolée de mystère et d’une réputation sulfureuse.

Le clan familial et son confort pèsent sur Newland Archer, qui ne sait s’il doit céder à la passion et renoncer pour toujours à la vie qu’il a connue jusqu’alors, ou s’il doit s’en remettre à la prudence et protéger son statut pour rester dans ce monde, au risque de vivre la vie d’un autre, brillante en apparence mais creusée par le regret.

Mon avis : Sans le moindre doute, le sommet de l’œuvre de la grande auteure américaine.

Sous une plume éminemment élégante, classique et modern à la fois (si, si, c’est possible !), on y trouve tous les thèmes qui lui sont chers.

Edith Wharton y développe le portrait de l’Amérique de la Nouvelle Angleterre, alors en pleine transformation, ainsi qu’une critique acide – mais subtile ! – de l’aristocratie puritaine.

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