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Lire un chef-d’oeuvre de la littérature, cela ne garantit en rien la satisfaction du lecteur.
Parce que tous les goûts sont dans la nature, ou parce que le lecteur ne « navigue » pas à la même hauteur que l’auteur, ou bien tout simplement parce que le lecteur n’est pas d’humeur…
Bref, il y a douze mille raisons que la rencontre entre ledit chef-d’oeuvre et ledit lecteur ne se fasse pas, et ce loupé reste une affaire personnelle, un truc entre auteur et lecteur.
Sauf que, désormais, il y a les réseaux sociaux, où ledit lecteur peut être tenté de crier son insatisfaction. Alors, l’affaire personnelle devient publique.
Au risque et péril du pauvre type qui tombe sur ladite critique qui, parfois, relève elle-même du chef-d’œuvre, mais un chef-d’œuvre d’humour (plus ou moins involontaire, parfois avec une bonne dose de talent), créé par le décalage entre l’œuvre, et ce qu’en pense le critique amateur.
Et, là, cela peut devenir vraiment hilarant. Vous ne me croyez pas ? Lisez donc les exemples que j’ai cueilli sur certains sites, des critiques de livres mondialement connus et appréciés. Cela vaut souvent son pesant de cacahouètes !
NB : j’ai laissé les approximations syntaxiques et les fôtes d’ortographe…
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Les critiques de livre à mourir de rire
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Le rouge et le noir – Stendhal
Le livre de poche – 576 pages – 4.60 €
La critique : (…) Pour commencer, un petit rappel sur le roman, histoire que ça soit bien clair dans ta tête avant que je ne le crucifie. Julien Sorel s’emmerde dans son petit village de péquenauds. Son daron le prend pour une petite tapette qui passe son temps à lire plutôt que de surveiller la scierie. Alors le daron le vend au maire du village, en tant que précepteur pour ses marmots.
Julien aspire à devenir prêtre, parce que c’est son seul moyen de devenir riche. le souci, quand t’es prêtre, c’est que tu peux pas courir la gueuse, et surtout, si tu veux devenir un Napoléon bis, bah, c’est chaud. La soutane, c’est pas le plus confortable pour galoper cheveux-z-au-vent, une armée de grognards derrière toi. Et donc Julien met de côté sa foi déjà pas grandiose, et il fricote avec la femme de son patron (le salaud !), qui tombe amoureuse aussi, alors ils font des roulades d’amour dans la chambre de Madame tandis que Monsieur pionce comme une souche.
Je m’arrête là pour le résumé, sinon je vais dévoiler l’intrigue et tu n’aurais plus envie de lire ce fleuron de la littérature frânçaise. (…)
Moby Dick – Herman Melville
Folio – 9.90 €
La critique : Je n’abandonne pas souvent mes livres mais alors celui-ci… J’ai voulu lire Moby Dick parce que c’est une oeuvre dont on parle souvent en bien – même si c’est vrai que j’ai souvent entendu dire aussi que c’était particulièrement chiant, mais c’est le cas de bien d’autres livres que j’aime, donc, je ne me suis pas méfiée. Et je suis toujours curieuse de découvrir des classiques de la littérature.
Je m’attendais à trouver une histoire d’aventure palpitante plein de métaphores existentielles. Mais finalement tout ce que j’ai pêché c’est un ennui profond. Comme le dit une partie de sa réputation, je l’ai trouvé parfaitement chiant. L’auteur décrit en long et en large le commerce et la pêche à la baleine, tout ce qu’on peut faire avec toutes les parties d’une baleine et blablabla… ce qui peut sans aucun doute intéresser certaines personnes mais ce n’est absolument pas mon cas. le personnage principal qui est aussi le narrateur n’est pas assez attachant pour contrer cet ennui et même si l’écriture est agréable, je ne l’ai pas trouvée exceptionnelle, pas assez donc pour subir cette histoire soporifique.
Peut-être était-ce une volonté de l’auteur de mettre à l’épreuve le lecteur qui doit poursuive indéfiniment la fin de ce roman comme Achab sa baleine, mais je ne suis pas du genre à aimer souffrir à ce point là. J’ai bien trop de livre à lire et bien trop peu de temps à gâcher pour essayer de finir ce pavé qui m’a bien ennuyée sur les 100 premières pages. Pour sûr, ce livre aurait pu me servir de somnifère mais heureusement, je n’ai pas problème de sommeil, il n’est donc pour moi d’aucun intérêt, quoi qu’en dise sa réputation !
Anna Karénine – Léon Tolstoï
Folio – 1024 pages – 9.90 €
La critique : Enfin !!! Oui, enfin ce bouquin est terminé ! Quelle torture ! Pourquoi n’ai-je pas arrêté la lecture en cours de route ? Et bien, pour la même raison que lorsque que j’appelle ma hotline pour ma connexion internet, je me dis « Après tout ce temps déjà écoulé, je peux encore attendre une minute de plus, on ne sait jamais, ils vont peut être enfin décrocher »… Et bien avec Anna Karénine c’est pareil, page après page, je me suis dit, il va peut être se passer quelque chose d’intéressant; et puis quand on a bien entamé un tel pavé, après tous ces efforts autant aller au bout. Mais je suis honnête, le seul plaisir que j’ai retiré à cette lecture c’est qu’elle soit terminée !
Je n’ai eu aucun attachement envers Anna qui est à la fois niaise, limitée, capricieuse voire dépressive. Ce type de personnage ne me touche pas. Je ne comprends pas d’ailleurs pourquoi Anna Karénine est le titre de ce roman, c’est plutôt un livre sur plusieurs familles que sur cette femme en particulier. Ce personnage est central dans son adultère, étant celle qui faut pointer du doigt, mais aucunement dans le texte.
Ce livre est empli de longueurs, je suppose que cela vient du fait qu’il a été publié sous forme de feuilletons comme cela se faisait à l’époque. En clair, en voulant lire un classique j’ai lu les feux de l’amour de 1877.
Les raisins de la colère – John Steinbeck
Folio – 640 pages – 10.90 €
La critique : J’ai carrément détesté « Les Raisins de la Colère ». Ok, c’est un chef d’oeuvre, mais je ne sais pas si c’est un effet de style, mais comme les Joad, j’attendais la fin du voyage avec impatience. Les descriptions m’ont profondément ennuyé ; je m’en fiche un peu de la couleur du désert, de la texture des crottes de lapin et des états d’âme du père Casy.
Je suis très certainement un peu dure avec l’auteur, mais en même temps, je me dis que c’est pas parce qu’il a eu un prix Nobel qu’il doit plaire universellement. Et encore heureux que je l’ai lu en français, sinon j’aurais eu l’air bien maline avec l’argot d’Amérique profonde ; je suis décidément bien négative, ce roman a des qualités, mais je ne saurais dire lesquelles.
J’aime bien donner une seconde chance à un roman qui m’a déçu (ou pire), mais là exceptionnellement, je ne relirais pas 639 pages de faim de soif et de misère.
Peter Pan – James M. Barrie
Le livre de poche – 256 pages – 4.56 €
La critique : J’ai donc découvert l’histoire de Peter Pan qui n’a pas de maman et décide de prendre Wendy comme bonniche maman avec lui au Pays du Jamais. Ensemble, ils vivront de grandes aventures et combattront le terrible Capitaine Crochet. (…)
Peter Pan est un espèce de sale gosse égoïste. C’est un vantard et un petit despote chef. Il est imbuvable. Il ne se rend pas compte que Wendy lui fait les yeux doux alors que franchement, c’est plutôt criant! Et puis monsieur ne veut pas grandir et il veut une maman pour l’éternité… C’est triste… Donc il décide de prendre la fille de Wendy, puis la petite fille etc pour avoir une maman pour toujours! Non mais sans rire! Vive le psychopathe! Plus je réfléchis et plus je me dis que ce n’est pas le pire personnage du roman. Vous devez vous dire que ce n’est pas possible, mais si, il y a pire… Il y a Wendy!
Bienvenus au pays de la greluche! Lorsqu’elle rencontre Peter Pan, elle ne pense qu’à une chose, lui donner un baiser! On dirait qu’elle est formatée pour se trouver un mari. Peter lui propose de venir au Pays du Jamais et elle accepte! C’est donc une fille facile (oui je fais un raccourci). Arrivée sur place, elle devient la maman de tous les garçons perdus. Et vas y que je balaie, et vas y que je raconte des histoires… Bref… Il n’y a que moi que ça met en rage ce genre de cliché?! Et elle, elle continue à admirer Peter avec un air béat… Finalement, elle décide de rentrer chez elle et ce sera sûrement la meilleure décision de sa vie. Mais, même en grandissant, Wendy continue à aduler cet homme enfant. Lorsqu’elle est adulte, elle accepte que Peter Pan prenne sa fille au Pays du Jamais pour qu’elle prenne soin de lui (le bichounet). Heureusement que les services sociaux n’étaient pas au courant. Et le truc, c’est que ce « rituel » se reproduit à chaque génération de greluches.
Alors, oui, ce n’est qu’un conte. le style d’écriture est très agréable. L’auteur semble s’adresser aux lecteurs ce qui donne l’impression que ce dernier nous raconte directement l’histoire. Mais, je n’arrive pas à me détacher de la vision misogyne et réductrice de la femme et de la toute puissance de Peter. Bref: Grrrrrrr
Orgueil et préjugés – Jane Austen
Le livre de poche – 288 pages – 6.60 €
Une 1ère critique : Grosse déception ! J’ai tenu environ 80 pages mais devant le vide abyssal du récit, je déclare forfait…
Rien à battre des frasques sentimentales cucul-la-praline de donzelles de la bonne société anglaise qui n’ont rien d’autre à faire de leurs journées que de se soucier de leurs futurs prétendants potentiels en agrémentant le tout de considérations « philosophiques » oiseuses (si encore c’était bien raconté, mais ce n’est même pas le cas…). Je réserve mon temps de lecture – qui lui m’est très précieux – pour lire des choses qui m’accrocheront plus que cette littérature rose haut-de-gamme… Next !
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Une 2ème critique : A-t-on la légitimité de parler d’un livre que l’on a pas terminé ? Qui suis-je, moi simple lecteur du XXI° siècle, face à une œuvre magistrale du XIX° ? Dois-je me mettre au diapason de tous ces personnages bienséants, les écouter discourir et me taire ? Pourquoi me suis-je imposé la lecture d’un classique de temps en temps ? Le format numérique sur une Kobo ne sied-il point à ce chef-d’oeuvre ? Un ebook libre de droit, est-ce un cadeau ou un piège ? L’achat ne conditionne-t-il pas parfois le lecteur en le persuadant de son bon choix ?
Pourquoi tant de dialogues de haute vertu dans un livre ? Pourquoi tant de souffrance à les lire ? Dois-je en parler à un psy ? 21% d’avancée dans l’oeuvre, dixit ma liseuse, est-ce suffisant pour la fermer ou pour l’ouvrir ? Ma liseuse ou ma bouche ? Orgueil ou préjugé ? Thé ou café ?
Comment suis-je parvenu jusqu’ici ? Quel est mon parcours de lecteur ? Quelles forces obscures m’ont fait parvenir à celui-ci ? Suis-je tombé dessus ou passé à côté ? Ai-je bien tout compris ? Dois-je poster mon avis ? Pour partager ou ne pas oublier ?
Qui suis-je ? Où vais-je ? Quel sera mon prochain livre ? Ne cours-je pas le risque de retenter ma chance d’ici quelques temps, par simple distraction ? Aimerai-je de nouveau lire un livre un jour ?
Dracula – Bram Stoker
Babelio – 602 pages – 12.70 €
Une 1ère critique : Bon alors que dire …. que dire …. Et bien je n’ai pas aimé. Mais alors vraiment pas. C’était franchement d’un ennuie. J’ai du lire autre chose en même temps pour ne pas déprimer. Bref, il n’y a pas d’action, pas de choses intéressante. Franchement si il y a un combat à la fin du livre c’est bien le bout du monde.
Et là, vous vous dites pourquoi je l’avais dans ma PAL? et bien je l’ai eu en cadeau au salon du livre après avoir acheter d’autre livre. Surement qu’à l’époque ce livre était un best-seller et encore aujourd’hui pour certain mais sa ne l’ait pas pour moi
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Une 2ème critique : Aïe aïe aïe (ail, ail, ail?), je ne le croix pas! Dracula a failli m’avoir avant la fin du livre.
Si j’ai accroché sur une bonne moitié du roman, celle durant laquelle Jonathan est dans le chateau de m’sieur Drac puis le début de la partie londonienne, la suite (la recherche des caches puis la poursuite jusqu’au chateau) m’ont laissé à peu près aussi froid que la peau d’un vampire.
Ça (2 tomes) – Stephen King
Le livre de poche – 1 436 pages – 17.50 €
La critique : J’ai banni Stephen King depuis 20 ans car la lecture de ses « best sellers » est insipide. En pleine action avec un personnage, on saute une ligne et on se retrouve ailleurs avec un autre personnage, une autre action et cela à chaque page !!! C’est insupportable ! Il n’a aucun respect pour ses lecteurs. Au final, bien sur, on sait que tous les personnages vont se retrouver au même moment, au même endroit, à interagir, c’est là où il voulait nous mener depuis le début.
Il est évident que son manuscrit n’est pas écrit tel que le livre sera édité. C’est intellectuellement malhonnête.
Harry Potter à l’école des sorciers – J.K. Rowling
Folio junior – 320 pages – 8.70 €
Une 1ère critique : Refusé par 18 éditeurs avant de paraître, je comprends tout à fait la réaction de ceux-ci. Tant en anglais qu’en français, le traducteur n’y étant pour rien je suppose, ce livre est mal écrit, mal fichu. Les personnages sont froids, inincorporés. La trame se tient, mais de justesse tant les répétitions se font lourdes et les ellipses légères.
J’ai été très étonné, comme l’auteure, du succès international de ce galimatias. Effet de mode sûrement. Les suivants se sont améliorés, grâce aux correcteurs probablement.
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Une 2ème critique : Étonnamment, Je n’ai pas apprécié ce livre, il est bâclé et sans interêt. L’histoire est vide, pas d’histoire romantique, les adjuvants ont l’air neutres, les méchants sont nuls. D’après la définition de fantastique, ce livre ne l’est pas. D’après la définition de bon, ce livre ne l’est pas. Et j’en suis déçu…Ce livre est également raciste, xénophobe, antisémite homophobe et menteur.
Je ne le vous recommanderai pas, cependant, je vous recommande La princesse de Cleves, un chef d’oeuvre incroyable, passionnant et fabuleux qui vous fera sourire à chaque mot, chaque ligne, chaque page, chaque chapitre.
Le portrait de Dorian Gray – Oscar Wilde
Galerie Daniel Maghen – 90 pages – 16.50 €
La critique : Peut être le pire livre que j’ai lu (à côté de « Candide » ou « Frankenstein »), une base d’intrigue un peu obscène (2 bons gros bourgeois qui s’extasient longuement sur le corps d’un ado), des descriptions longues, chiantes et plates (la collection d’étoffes …. puis de tableaux … puis de pierres précieuses …), des péripéties très niaises (le mec qui accepte de détruire le corps sans sourciller, la suicide digne d’un bon emo actuel …).
On m’avait vendu ça comme un roman horreur/fantastique proche d’un « docteur Jekyll et Mr Hyde », j’ai soufflé tout le long en levant les yeux au ciel, j’ai vraiment souffert pour le finir (le roman n’est pas gros, mais il m’a paru bien long).
La route – Cormac Mc Carthy
Points – 256 pages – 7.00 €
La critique : L’ouvrage était en ma possession depuis longtemps. Souvent je l’ai pris en mains, aussi souvent je l’ai reposé parce qu’il me faisait peur…Mon sixième sens, cette fois-ci , ne m’a pas trahie.(…) Je me suis retrouvée face à une écriture dépouillée, des dialogues lapidaires aussi secs que peuvent être les coups de trique !!! (…). Le texte est à l’avenant : pas de chapitres, tout juste quelques lignes de séparation, pour ne pas faire trop » gros paquet », des dialogues à peine distincts de la narration.
Dépressifs et dépressives, fuyez !!! La seule issue sera pour vous le placard à balai pour vous y pendre. Il n’y a aucun espoir, aucun échappatoire, aucune issue…Rien…. Je me suis sentie étouffée, prisonnière ; J’ai eu l’impression d’être enrôlée dans une aventure où chaque jour se suivent et se ressemblent : se réveiller, trouver de quoi manger, s’abriter, dormir. J’ai cru lire à chaque fois la même chose…
Que dire de la relation entre le père et le fils ? Ils s’aiment…la belle affaire !!! Situation normale, surtout en temps de crise…on se serre les coudes. Et puis un père…ça aime son fils, forcément ; rien de drôle là-dedans. Rien de prenant dans ce livre à ce sujet-là…
Le livre me faisait peur… son succès planétaire aussi…et de cela je me méfie. Mon sixième sens avait raison…ce livre ne m’a pas plu, ne m’a pas touchée.
Crime et châtiment – Fiodor Dostoïevski
Le livre de poche – 704 pages – 8.20 €
La critique : La fin du livre finit dans un goulag en Sibérie, eh bah qu’il y reste. C’est pas moi qui vais l’y repêcher. Oh oui, je vous vois agiter une bonne grosse hache au-dessus de ma tête d’hérétique mais avant de l’abattre, laissez moi au moins vous expliquer… Mon explication, je suppose pourrait tenir en cette seule phrase: J’ai trouvé ça chiant à mourir.
Et pourtant, au vu de toutes ces critiques élogieuses, au vu de ce début envoûtant et palpitant, je vous assure que j’ai souffert jusqu’au goulag. Ces infernales 600 pages de culpabilité, de réflexions soporifiques. J’ai cru que c’était une nouvelle marque de somnifère, le Dostoïevski (ok, j’arrête avec l’humour, je tiens à ma vie…). Mais pourquoi? Pas de rythme, pas de suspense, une pérégrination sans fin dans cette ville sans saveur, une psychologie qui s’étend et qui n’arrive pas à me captiver.
Et le coté philosophique: Eh Bonaparte, il a tué 3 millions de personnes, ca c’est le progrès alors la pauvre petite vieille, tant pis pour elle. Et puis sa sœur handicapé, bah même l’église en Allemagne Nazie, ils ont dit qu’on pouvait les gazer hein alors heu… (J’avoue que la seconde partie n’y était pas mais c’était à peu près mon ressenti.) Je n’ai pas vu le génie de Dostoïevski, je n’ai vu qu’une longue et lente agonie, celle du personnage et la mienne.
La construction du livre que j’ai retenu après lecture pourrait se résumer à cela :
+ Raskolnikov, un pauvre étudiant, est sur son canapé
+ Puis des gens viennent lui rendre visite et ne parlent de rien
+ Puis il délire à nouveau sur son canapé
+ Puis il fait un crime
+ Puis il est de retour sur le vieux canapé, délirant
+ Il est une merde pour pratiquement tout le monde dans sa vie, y compris sa mère,
+ Quelques apartés sur la pauvreté et la propriété
+ Fondamentalement, toute l’intrigue de ce roman pourrait être résolue s’il se levait le cul du canapé, retournait à l’école, avait un emploi du temps, aidait sa mère et sa soeur, et fermait sa putain de grande gueule.
Le pitch, il ouvre sa gueule devant un flic (eh chui le plus malin, nananère) et finit dans un goulag, j’ai commis le crime d’avoir parlé, j’attends le châtiment (ok, j’arrête avec les jeux de mot pourris…). Bon tout ça pour dire que j’ai pas aimé.
24 heures de la vie d’une femme – Stefan Zweig
Le livre de poche – 128 pages – 4.90 €
La critique : Des ragots des ragots et encore des ragots (autant lire Closer). Mon deuxième livre de Zweig et encore une déception.
Sept clients venant de tous les horizons se retrouvent dans une pension de la Riviera. Un français arrive et repart presque avec la femme d’un jouer de dominos…. Et alors?
Le trône de fer – George R.R. Martin
Editions Pygmalion – 1 044 pages (T1) – 23.00 €
Une 1ère critique : J’ai lu ce livre pour faire plaisir à une amie, c’est la dernière fois que je suis ses conseilles.
Elle qui me vantait le trône de fer sans arrêt. J’ai été déçus. je trouve qu’il y avait beaucoup trop de description. Et puis les personnages qui nous sont attachant, ils ne leur arrivent que des malheurs. Bon d’accord, c’est normal que le livre ne soit pas totalement »rose » mais quand même, il ne faut peut-être pas exagérer.
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Une 2ème critique : (…) Et puis je me suis agacée : où était le fantastique ? où était l’originalité de ce monde si ce n’est qu’il n’existait que deux saisons et que chacune d’elles durait des années. « L’hiver vient », « L’hiver vient » est le leitmotiv mais il arrive quand cet hiver ???
Et puis c’est devenu long, mais long, et ennuyeux ; surtout les passages que j’appelle « Le Diable s’habille en Prada » c’est à dire les descriptions oiseuses des tenues et des chevaliers et des belles dames, et des prêtres. Voilà qui n’apporte rien à l’intrigue et qui plombe le roman. Rien qu’en supprimant ces passages, deux cents pages pourraient être économisées ce qui ferait gagner de la nervosité au récit.
Alice au pays des merveilles – Lewis Carroll
Le livre de poche – 160 pages – 4.95 €
La critique : J’ai la désagréable sensation d’être passé à côté de quelque chose, en lisant ce livre. À aucun moment je n’ai réussi à rejoindre Alice dans ses histoires, ni à m’intéresser aux personnages, ni à entrer dans les dialogues…
En ce qui concerne les dialogues, imaginez un enfant de six ans qui discuterait avec un mec bourré dans un asile de fous: il n’y a pas deux phrases qui se suivent, les deux personnages ne parlent pas de la même chose, ne répondent jamais aux questions de l’autre, et un même locuteur peut se contredire d’un paragraphe à l’autre.
Passons sur les nombreuses et interminables poésies qui parsèment les bouquins, et les danses impromptues, rébarbatives et particulièrement agaçantes dont on cherchera vainement l’intérêt dans le récit.
Frankenstein – Marie Shelley
Folio SF – 336 pages – 4.80 €
La critique : Bon, je crois que tout le monde ici connaît à peu près l’histoire. Frankenstein est une espèce d’incurable romantique, considérablement attaqué par la mélancolie du XIXème, et qui arrive, on ne sait comment, à créer son monstre. Aussitôt après la création, ce brave créateur tombe malade devant l’horrible apparence de son monstre et l’abandonne à lui-même. le temps passe, et les crimes s’ammoncellent, lui permettant de comprendre que c’est sa créature qui les commet.
Bien sûr, avec une grandeur d’âme caractéristique, il passe tout le reste du roman à (dans le désordre) s’enfuir, s’appitoyer sur son sort, et tomber malade. Bien sûr, il est pourchassé par sa créature qui lui en veut à mort et blablabla et blablabla, le tout dans un texte d’une lourdeur assez pitoyable. En fait, il y a de nombreuses raisons qui ont fait que ce roman m’a profondément ennuyé. Je pourrais par exemple citer la mollesse du récit, qui serait capable de vous faire prendre un film comme Alien pour la récitation à voix haute des pages jaunes. je pourrais aussi citer l’incroyable sensiblerie de tous les personnages : les femmes s’évanouissent face à la laideur du monstre, les hommes contiennent leur dégoût pour la vie de cette chose (sic). Mais je préfère encore m’attarder sur le personnage de Frankenstein. Cet homme est dégoulinant d’inconséquence. Imaginez : il commence une expérience et, parce que le résultat ne correspond pas – esthétiquement – à ses besoins, il jette le tout. On sent bien là la démarche expérimentale foireuse. (…). Bref, ça fouette un peu trop pour moi. Tout ça donne une espèce de bouse, tout juste bonne à caler les armoires, et dont il est intéressant que la seule chose qui ait survécu est le côté savant fou de Frankenstein, et la nuit pleine d’éclairs.
Roméo et Juliette – William Shakespeare
Folio – 224 pages – 2.00 €
La critique : Acheté par curiosité de découvrir cet Amour avec un grand A dont on a toujours entendu parler, je me suis retrouvé avec des personnages qui m’ont tous déplu…
Les trouvant tous plus idiot les uns que les autres, je m’excuse pour ceux qui ont aimé, mais je n’ai vraiment pas saisi en quoi cette histoire se veut la plus belle histoire d’amour jamais connue. Les morts sont inutiles, si les personnages se posaient 2 minutes pour réfléchir avant d’agir la faucheuse n’aurait pas eu autant de travail. Bref déçue…
Mon chien stupide – John Fante
10/18 – 160 pages – 7.50 €
La critique : Une remarque toute personnelle : quelques mois après avoir lu ce livre, je pensais ne pas l’avoir lu, je n’en gardais aucun souvenir. Je crois bien avoir pensé qu’il me fallait donc l’acheter.
Le trouvant dans ma bibliothèque, corné, j’en ai déduit que je l’avais lu, mais je trouve que tout cela est bien mauvais signe.
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