Les dragons n’ont pas existé. Quoique. Certains seraient sans doute prêt à en débattre pendant des heures !
Il faut dire que, depuis la nuit des temps – à quelques jours près – le dragon a toujours été présent dans la mythologie humaine. Asie, Europe, Afrique, Amérique : on le retrouve dans tous les récits des civilisations antiques.
Il parait donc logique que, avec son développement, la littérature populaire se soient emparé du mythe pour en faire un acteur important, et parfois essentiel, de certains ouvrages.
Tout un spectre de profils. Des méchants dragons de la littérature fantasy (qui ne connait pas Smaug, découvert dans Bilbo le Hobbit) aux gentils dragons de la littérature jeunesse (à commencer par Saphira, dans Eragon). On en trouve même de trop mignons, qui peuplent les livres des tout petits !
Voilà une sélection d’une vingtaine de livres qui parlent de dragons. Du pur roman, jusqu’à l’essai documentaire… de tout pour faire un monde imaginaire !
Dragons : des livres qui pètent le feu !
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Bilbo le Hobbit – J.R.R. Tolkien (1937)
Le livre de poche – 480 pages – 6.90 €
Le pitch : Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible. L’aventure tombe sur lui comme la foudre quand le magicien Gandalf et treize nains barbus viennent lui parler de trésor, d’expédition périlleuse à la Montagne Solitaire gardée par le grand dragon Smaug, car Bilbo partira avec eux !
Il traversera les Terres Solitaires et la forêt de Mirkwood dont il ne faut pas quitter le sentier, sera capturé par les trolls qui se repaissent de chair humaine, entraîné par les gobelins dans les entrailles de la Terre, contraint à un concours d’énigmes par le sinistre Gollum, englué par la toile d’araignée géante…
Mon avis : Bien entendu, nous pourrions faire comme si vous n’aviez jamais entendu parler de ce roman de J.R.R. Tolkien. Mais ce n’est pas possible. Alors, juste quelques remarques.
Premier point : Bilbo est un roman qui s’adresse très clairement avant tout à la jeunesse, alors que Le seigneur des anneaux est avant tout un roman destiné aux adultes.
Deuxième point : Bilbo est infiniment plus aisé à lire que Le seigneur : moins de personnages, une intrigue plus linéaire et, je le pense vraiment, un style beaucoup plus agréable.
Troisième point : il est préférable (je pense même : indispensable) de lire Bilbo avant d’entamer Le seigneur.
Le fantastique catalogue des dragons et autres créatures
L. Kubler & E. Friess
Editions Margot – 64 pages – 19.90 €
Le pitch : Une princesse est retenue prisonnière par un féroce dragon, dans un lugubre donjon au coeur de… Attendez… vous avez dit FÉROCE ? Il y a erreur ! Car au lieu d’être tout bêtement terrifiant, ce dragon-là passe ses journées à jouer de la harpe…
À bout de nerfs, la malheureuse captive décide un matin d’écrire au Cercle chevaleresque de la Table Ronde pour se plaindre de ce mauvais traitement. En réponse, elle reçoit un catalogue de dragons (et autres créatures) afin de choisir un remplaçant à son horripilant gardien.
Cet ouvrage prend donc la forme d’un catalogue présentant 25 portraits de dragons et autres créatures ébouriffantes ! Un univers fantastique et décalé où vous ferez de drôles de rencontres…
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Mon avis : J’adore les dragons. Je sais, c’est mon côté gamin, ce n’est plus de mon âge, mais j’adore les dragons. Alors, vous imaginez bien avec quelle délectation je me suis jeté sur cet album géant (38*27 cm !) lorsqu’il est passé à ma portée…
Mais si la superbe couverture était à elle seule un appel à la dragonite aiguë, je n’ai pas été déçu un instant par le contenu.
On commence par un chapitre « Mieux les comprendre : trucs et astuces ». Une poignée de pages où, avec énormément d’humour, Laurence Kubler s’attache à expliquer à ses jeunes lecteurs quels accessoires peuvent les aider à fréquenter les créatures fantastiques de tout poil (ou écaille) !
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Téméraire – Naomi Novik
Pocket – 448 pages – 7.80 €*
Le pitch : Alors que les guerres napoléoniennes font rage, le jeune capitaine Will Laurence fait une découverte qui va changer le cours de sa vie. Son vaisseau vient en effet de capturer une frégate française et sa cargaison : un oeuf de dragon très rare.
Les dragons sont utilisés dans les combats aériens par la plupart des nations. Mais celui que va découvrir Will n’est pas tout à fait comme les autres…
Ainsi commence l’histoire d’une amitié indéfectible entre le fabuleux dragon Téméraire et son jeune pilote. Ensemble, ils vont devoir apprendre les tactiques périlleuses de la guerre aérienne. Car la France, dirigée par un Bonaparte plus audacieux que jamais, rassemble ses propres créatures pour transporter ses troupes sur le sol britannique. Laurence et Téméraire se préparent à subir leur baptême du feu !
Mon avis : C’est toujours un plaisir particulier de tomber sur un roman dont on n’attendait rien, ou pas grand-chose, et qui vous procure un plaisir d’autant plus agréable qu’il n’est pas prévu. C’est ce qui m’est arrivé avec le premier tome de la saga Téméraire, que j’ai découverte alors qu’elle venait de s’achever (8 tomes en tout).
Ce qui ressemblait à première vue à une série d’Héroïc Fantasy pour adolescents s’est révélé être en fait une uchronie pour tout public. Le pitch, particulièrement ingénieux (que ce serait-il passé si les guerres napoléoniennes s’étaient déroulées dans un monde où les dragons existent ?), m’a intrigué : je n’ai pas été déçu.
Avec un enthousiasme et une fraîcheur désarmants, Naomi Novick plonge ses lecteurs dans un univers dont elle a particulièrement soigné la cohérence.
Le livre extraordinaire des créatures fantastiques – Val Walerczuk
Little Urban – 80 pages – 22.00 €
Le pitch : Et si on regardait ce dragon de plus près ? Quel est le pouvoir de la gorgone ? Comment attraper une licorne ? D’où vient le nom du Kraken ? Pourquoi les elfes ont-ils des oreilles pointues ? Comment se protéger d’un basilic en pleine nature ?
Toutes les réponses à ces questions sont à découvrir dans ce livre, en images et en grand format. Avec une grande attention apportée aux origines et aux caractéristiques physiques et magiques, chaque créature fantastique est représentée sous la forme d’un dessin spectaculaire. Pour chacune d’entre elles, sept à huit informations-clés répertoriées permettent de découvrir des anecdotes incroyables. Un encadré spécifique présente la légende ou le mythe auquel la créature se rapporte pour en apprendre encore un peu plus.
Mon avis : Si l’enfant qui se trouve près de vous (vous en avez forcement un à portée de main, qui traîne dans le coin !) est un adepte des animaux fantastiques, du merveilleux et des histoires extraordinaires… c’est qu’il s’agit bien d’un enfant ! Quoi de plus constitutif à l’état d’enfance, en effet, que ce goût de l’étrange et du bizarre ?
Si vous avez donc un enfant entre 6 et 12 ans à portée de câlin, c’est bien ce magnifique livre extraordinaire des créatures fantastiques qu’il faut lui offrir (anniversaire, Noël, les occasions ne manquent pas) pour étancher sa soif d’émerveillement.
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Un album véritablement géant. Géant par la taille, puisque ses dimensions sont tout simplement exceptionnelles (38*28 cm). Une fois ouvert, les doubles pages richement illustrées constituent de véritables petits posters.
Géant, ensuite, par la qualité des illustrations. Val Walerczuk (allez : appelons-le par simplicité Double V…) est un graphiste au talent impressionnant, et ce n’est pas son coup d’essai car la collection dont fait partie cet album comporte quatre autres volumes.
Le trône de fer – Intégrale T1 à 5
George R.R. Martin
Editions Pygmalion – 1 044 pages (T1) 23.00 €
Le pitch : Il était une fois, perdu dans un lointain passé, le royaume des Sept Couronnes…
En ces temps nimbés de brume, où la belle saison pouvait durer des années, la mauvaise toute une vie d’homme, se multiplièrent un jour des présages alarmants. Au nord du Mur colossal qui protégeait le royaume, se massèrent soudain des forces obscures; au sud, l’ordre établi chancela, la luxure et l’inceste, le meurtre et la corruption, la lâcheté et le mensonge enserrèrent inexorablement le trône convoité.
Dans la lignée des Rois maudits et d’Excalibur, Le Trône de fer plonge le lecteur, sans lui laisser reprendre souffle, dans un univers de délices et de feu.
Mon avis : Lorsque j’ai entamé la lecture de Le trône de fer, au tout début du millénaire, seuls neuf des quinze (ou plutôt trois des cinq volumes, voir plus bas) de la saga étaient parus, et les romans et le titre original, A Song of Ice and Fire (Un chant de glace et de feu) connus des seuls initiés. Quant au projet d’une adaptation (intitulé Game of thrones), il était encore dans les limbes.
Ce roman de fantasy m’avait été conseillé par un de mes amis, grand lecteur, alors que je sortais de la lecture enthousiaste d’une autre saga fantasy, L’assassin royal. Il m’avait alors dit : tu verras, Le trône de fer, c’est autre chose, c’est du costaud !
Aujourd’hui, avec le recul, je pense qu’il était en dessous de la vérité : par l’ampleur de son récit et de son imagination, la multitude de thèmes et de personnages abordés, mais aussi par la qualité de son écriture, je pense que l’on doit placer cette série au niveau, si ce n’est devant la référence absolue en ce domaine : Le seigneur des anneaux.
Charles Apprenti dragon – A. Cousseau & P.H. Turin
Seuil jeunesse – 104 pages – 16.00 €
Le pitch : Charles et un jeune dragon maladroit. Avec ses ailes de géant et ses pieds démesurés, c’est difficile pour lui de voler. C’est difficile aussi de cracher du feu et, à l’école, ses camarades se moquent de lui. Mais il écrit des poésies comme personne !
Un jour, il part découvrir le monde, cherche des amis, rencontre un cyclope et apprend à dessiner. Dans ses lettres illustrées de poèmes et de dessins, il raconte ses aventures à ses parents…
Mon avis : La rencontre entre un livre et son lecteur passe parfois… par le salon du livre. C’est sur le stand de Seuil jeunesse que je suis tombé en arrêt sur une série de livres illustrés dont le dénominateur commun était un petit dragon au nez et aux sourcils bleus. Une tronche vraiment trop mignonne :
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En ouvrant le grand album qui se trouvait devant moi (33*23 cm), je suis tombé sur d’immenses illustrations imprimées sur un épais papier glacé, dont la qualité graphique et les couleurs pétantes de gaieté me parurent tout de suite hors du commun.
Eragon – Christopher Paolini
Bayard jeunesse – 700 pages – 13.70 €
Le pitch : Eragon mène une vie simple, jusqu’au jour où il ramasse dans la forêt une étrange pierre bleue. Le garçon découvre qu’il s’agit d’un oeuf et assiste bientôt à la naissance… d’un dragon !
En décidant de l’élever, il devient Dragonnier, héritier d’une caste d’élite que le terrible roi Galbatorix veut éliminer.
Eragon n’a que seize ans, mais le destin du royaume de l’Alagaesia est entre ses mains.
Mon avis : Eragon est le premier tome d’une saga composé de quatre livres. Saga best-seller international (plusieurs dizaines de millions d’exemplaires !) et véritable phénomène d’édition. C’est en effet à l’âge de quinze ans que l’auteur publie ce premier roman épais (700 pages) !
Ce roman est tout à fait étonnant et l’on peut qualifier Christopher Paolini de véritable génie précoce (pour ma part, j’ai du mal à croire qu’il l’ait écrit tout seul…)
L’ampleur de l’histoire (chouette, une histoire de dragons, tout le monde aime les histoires de dragons !) et l’imagination débridée de l’auteur sont tout à fait étonnants.
Il y a un dragon dans ce livre – Tom Fletcher
Editions Milan – 32 pages – 10.90 €
Le pitch : Il y a un dragon dans ce livre ! En éternuant, il a allumé une flamme dans une page. Vite, il faut l’aider à l’éteindre !
Cet ouvrage interactif et plein d’humour invite l’enfant à interagir avec lui à chaque page.
Mon avis : Les livres bourrés de dragons, il y en a des tonnes. Les amateurs de fantasy mentionneront immédiatement les deux grandes séries L’apprenti assassin et – bien évidemment – Game of thrones.
Cependant, tous les dragons ne sont pas d’énormes machins volants revêtus d’écailles ignifugées cherchant à mettre en brochettes (grillées) tous les humains à portée de flammes.
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La preuve ? L’adorable livre créé par Tom Fletcher pour petits bouts publié par les éditions Milan que vous avez sous les yeux. Numériquement sous les yeux.
Vous avez vu les couleurs de la couverture ? Que du tendre, du pastel, du bleu layette. Eh oui, ce livre au format (presque) carré est destiné aux plus petits, ceux qui sont pas encore en phase d’apprentissage de la lecture.
Dragonologie, l’encyclopédie des dragons – Emmanuelle Pingault
Editions Milan – 32 pages – 42.00 €
Le pitch : Une encyclopédie « magique » sur la « dragonologie », cette science hors du commun ! Grâce à cet ouvrage « de référence » en la matière, les dragons les plus rares des régions les plus reculées n’auront plus de secrets pour les lecteurs curieux !
Tout sur tous les dragons du monde : quelles sont les différentes espèces de dragons et dans quel type d’habitat peut-on les voir évoluer ? Quelles sont leurs proies de prédilection et leurs modes d’attaque spécifiques ? Comment préparer les potions secrètes qui permettront de les apprivoiser et même… de les chevaucher ?
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Mon avis : Ce très grand et très bel album vous dira tout sur les dragons. Enfin, presque !
En fait, le livre est tout simplement fascinant, par sa volonté de précision entomologiste. Mais ce qui le rend irremplaçable, ce sont les illustrations, absolument exceptionnelles.
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La huitième couleur – Terry Pratchett
Pocket – 288 pages – 6.95 €
Le pitch : Dans une dimension lointaine et passablement farfelue, un monde en forme de disque est juché sur le dos de quatre éléphants, eux-mêmes posés sur le dos d’une tortue.
À Ankh-Morpork, l’une des villes de ce Disque-Monde, les habitants croyaient avoir tout vu. Et Deuxfleurs avait l’air tellement inoffensif, bonhomme chétif fidèlement escorté par un Bagage de bois magique circulant sur une myriade de petites jambes.
Tellement inoffensif que le Praticien a chargé le calamiteux sorcier Rincevent de sa sécurité dans la cité quadrillée par la guilde des voleurs et celle des assassins , mission périlleuse et qui va les conduire loin : dans une caverne de dragons et peut-être jusqu’aux rebords du disque. Car Deuxfleurs appartient à l’espèce la plus redoutable qui soit : c’est un touriste…
Mon avis : Terry Pratchett nous a quitté en 2015. Il restera comme un auteur à part dans la Fantaisy, l’homme qui a su mettre à profit son incroyable sens de l’humour et son imagination totalement démesurée au service d’un genre qui se prend, malheureusement, souvent beaucoup trop au sérieux.
La huitième couleur est le premier tome de la saga du Disque-monde, qui nourrira Pratchett pour le reste de sa vie (plus de trente volumes).
L’assassin royal – Robin Hobb (1995 à 1997)
J’ai lu – 1 118 pages – 18.90 €
Le pitch : Au royaume des six Duchés, le prince Chevalerie, de la famille régnante des Loinvoyant – par tradition, le nom des seigneurs doit modeler leur caractère- décide de renoncer à son ambition de devenir roi-servant en apprenant l’existence de Fitz, son fils illégitime. Le jeune bâtard grandit à Castelcerf, sous l’égide du maître d’écurie Burrich.
Mais le roi Subtil impose bientôt que Fitz reçoive, malgré sa condition, une éducation princière. L’ enfant découvrira vite que le véritable dessein du monarque est autre : faire de lui un assassin royal. Et tandis que les attaques des pirates rouges mettent en péril la contrée, Fitz va constater à chaque instant que sa vie ne tient qu’à un fil : celui de sa lame…
Mon avis : Cet énorme volume dont la lecture va vous emmener, non pas au bout de la nuit, mais de plusieurs nuits, est paru à l’origine, en France, en six tomes. Il constitue le roman, finalisé, de L’Assassin royal, imaginé par Robin Hobb entre 1995 et 1997, qui le considérait comme clôt, définitif.
Ce premier cycle, qui se suffit à lui-même et constitue un chef-d’oeuvre absolu de la littérature d’héroïc fantasy. A placer sur le podium, au côté du Seigneur des anneaux et du Trône de fer; rien moins que ça.
De ces trois monuments, L’assassin royal est, de loin, le plus facile à lire et, d’une certaine manière, le plus soft, le moins noir, probablement parce que dans la tête de Robin Hobb, le roman était au départ avant tout destiné aux adolescents.
Une histoire naturelle des dragons – Marie Brennan
L’Atalante – 350 pages – 22.50 €
Le pitch : Les mémoires de lady Trent, mises en scène par Marie Brennan, racontent la vie et les recherches d’Isabelle Trent, naturaliste mondialement connue et désormais vieille dame, dont l’esprit et le style empreints d’humour s’avèrent sans pitié pour les imbéciles.
Dans ce premier volume, Isabelle, petite fille puis jeune femme, brave les conventions de sa classe et de son temps pour satisfaire sa curiosité scientifique et accompagner son mari lors d’une expédition à la recherche des dragons de Vystranie…
Mon avis : Une saga de 5 tomes rédigées par une jeune auteure diplômée de Harvard.
L’héroïne, Lady Trente, est une naturaliste spécialisée dans… les dragons ! Toutes les sortes de dragon, décrites avec précision et humour par une scientifique vivant dans un monde « victorien » uchronique. Les illustrations sont magnifiques.
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Harry Potter et la Coupe de Feu – J.K. Rowling
Folio – 784 pages – 14.00 €
Le pitch : Après un horrible été chez les Dursley, Harry Potter entre en quatrième année au collège de Poudlard. À quatorze ans, il voudrait simplement être un jeune sorcier comme les autres, retrouver ses amis Ron et Hermione, assister avec eux à la Coupe du Monde de quidditch, apprendre de nouveaux sortilèges et essayer des potions inconnues.
Une grande nouvelle l’attend à son arrivée : la tenue à Poudlard d’un tournoi de magie entre les plus célèbres écoles de sorcellerie. Déjà les spectaculaires délégations étrangères font leur entrée .
Harry se réjouit. Trop vite. Il va se trouver plongé au cœur des événements les plus dramatiques qu’il ait jamais eu à affronter.
Mon avis : 4e tome de la saga Harry Potter et sommet de la série, indubitablement.
Nous sommes au milieu de l’histoire, et soudain, durant ces 800 pages passionnantes, nous voyons les héros de l’histoire basculer de l’enfance dans l’âge adulte (le final est, à ce titre, un élément dramatique déclencheur).
Rowling joue dans ce tome sur la corde scénaristique la plus susceptible de passionner ses jeunes (et moins jeunes !) lecteurs : la compétition. La coupe du monde Quidditsch est le cadre de la très longue introduction, avec un final à couper le souffle, d’un efficacité sidérante.
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Le magyar à pointe
Fils de dragons – S. Perez & J. Brax
Albin Michel Jeunesse – 32 pages – 16.50 €
Le pitch : Yomon a grandi parmi les dragons. Fasciné par ces créatures majestueuses qu’il considère comme sa famille, Yomon se sent prisonnier de son corps d’enfant. Il le sait : son coeur est celui d’un dragon.
Une nuit, il se rend auprès de Quiron, le plus ancien des dragons. Celui-ci lui raconte comment les rois des hommes ont combattu et mutilé les dragons pour dérober qui une dent, qui une griffe, qui des ailes, le souffle tonitruant et la pierre de feu. Pour devenir un dragon, Yomon va devoir récupérer ces 5 trésors.
Dès la levée des brumes, sans hésiter, le garçon débute sa quête. Mais chaque roi lui réserve un accueil différent, et Yomon n’est pas au bout de ses surprises…
Mon avis : Fils de dragon, c’est tout simplement un coup de cœur graphique, et il n’y a pas grand chose à ajouter. L’album, publié dans un format immense ( 36*29 cm), débute par des pages splendides, dans des tons rouge pétant, avec un court texte qui plonge l’enfant lecteur tout de suite dans une ambiance fantastique :
Leur vol était majestueux.
Leurs crocs plus acérés que ceux d’un tigre blanc.
Rien n’égalait le feu qui provenait de leur gorge.
Yomon, l’enfant, regardait les dragons avec admiration.
Son plus grand désir était de devenir l’un d’entre eux…
L’Histoire sans fin – Michael Ende
Hachette – 520 pages – 19.90 €
Le pitch : À première vue, Bastien Balthasar Bux n’a rien d’un héros. Les héros sont grands, beaux et forts. Les héros ne courent pas sous la pluie pour se réfugier dans les librairies obscures et échapper ainsi à leurs camarades de classe. Ils ne volent pas non plus les vieux livres pour aller les dévorer dans les greniers de l’école…
Bastien n’a pas pu résister. C’est comme si ce livre l’appelait. Son titre ? L’Histoire sans fin. Le garçon plonge dans un univers peuplé de mille créatures étonnantes : elfes nocturnes chevauchant des chauves-souris, Mange-Pierres, escargots de course, tortues millénaires et lions multicolores, Atréju, l’enfant guerrier sans peur et Fuchur, son fidèle Dragon de la Fortune… Toutes vouées à disparaître, avalées par le Néant, ce mal mystérieux qui ronge le Pays Fantastique. Bastien se trompait.
Lui aussi a l’étoffe d’un héros. Et avant la dernière page du livre, son rôle lui sera révélé…
Mon avis : Tout le monde (ou presque !) connait le film. Mais avant le film, il y avait un très beau roman sur l’imaginaire, pour petits et grands. A ne pas rater !
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Bastien et le dragon Fuchur
La cité des livres qui rêvent – Walter Moers
Panama éditions – 455 pages – 26.00 €
Le pitch : « Ici commence l’histoire. Elle raconte comment je suis entré en possession du Livre sanglant, comment j’ai atteint l’Orm. Cette histoire n’est pas destinée aux lecteurs au cuir tendre et aux nerfs fragiles à qui je recommande d’emblée de reposer cet ouvrage. (…)
Oui, je parle d’un pays où la lecture peut rendre fou. Où les livres risquent de blesser, d’empoisonner, et même de tuer. Seul celui qui est prêt à accepter de me lire, de mettre sa vie en jeu pour avoir sa part de mon histoire doit me suivre jusqu’au prochain paragraphe ».
Le récit fantastique, onirique et horrifique d’Hildegunst Taillemythes, jeune dragon et poète qui bravera tous les dangers des catacombes de Bouquinbourg, hantées par le Roi des ombres, pour retrouver l’auteur du manuscrit « parfait ».
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Mon avis : Amoureux des livres, précipitez-vous sur ce livre splendide dont le sujet principal est l’amour des livres.
Comment qualifier ce roman, complètement à part ? Je l’ai trouvé dans les rayonnages « jeunesse » de ma librairie préférée. Il est vrai que l’histoire et les illustrations (de l’auteur) peuvent faire penser que ce roman est destiné avant tout aux adolescents. Mais pas seulement, loin de là !
Enchantement – Orson Scott Card
Points – 580 pages – 4.90 €
Le pitch : 1975. La famille du jeune Ivan, dix ans, s’apprête à quitter l’URSS pour échapper aux persécutions antisémites. En attendant le visa, la famille se réfugie à la campagne. Le paradis pour Ivan qui explore la forêt… et y découvre une princesse endormie. Mais un monstre le fait fuir. Le temps passe…
1991. Ivan prépare son doctorat. Son sujet : les contes de fées. La chute de l’URSS permet au jeune homme devenu américain de revenir à Kiev travailler sur les archives. Mais Ivan retrouve la clairière de son enfance… Peu avant l’an 1000.
Dans un univers parallèle, la sorcière Baba Yaga et son mari l’Ours préparent de mauvais coups. L’une de leurs victimes, la princesse Katerina, est endormie aux limites de ce monde alternatif et du nôtre. Le baiser d’Ivan la réveille…
Mon avis : Orson Scott Card est un formidable auteur, connu dans le monde entier pour son best-seller absolu (et mérité) La stratégie Ender. Mais il a dispersé son talent, beaucoup trop écrit, et surtout pour d’innombrables déclinaisons autour d’Ender d’un intérêt discutable.
Alors, quand je suis tombé sur ce récit, un peu tard (le roman date de 1999) je me suis réjoui de retrouver le Card des débuts, l’auteur fabuleux des Maîtres chanteurs, d’Espoir-du-cerf, ou de la saga d’Alvin le faiseur. Un auteur capable d’élever son imagination vers des terres magiques, inconnues, poétiques…
Enchantement est un… enchantement, ça y est je l’ai fait, un parfait mélange entre notre monde réel et un univers que l’on qualifierait un peu rapidement de conte de fées. Ce gros roman (580 pages en édition poche) est bourré jusqu’à la gueule d’idées, de péripéties, d’humour, de personnages étonnants.
Le livre des dragons – Nicolas Marlet
Hachette jeunesse – 28 pages – 11.95 €
Le pitch : Un très beau guide sous forme de grimoire répertoriant tous les dragons présentés dans le film et les séries Dragons.
Mon avis : Avez-vous eu ( vous et/ou les enfants qui se trouvent à proximité) le plaisir de visionner un jour le film d’animation de Dreamworks Dragons ? Si c’est le cas, vous ne pouvez que garder un souvenir formidable de ce magnifique long métrage qui réussissait à allier beauté exceptionnelle des dessins et humour délirant (un vrai bonheur), au point de conquérir le public et de lancer une, puis deux suites…
Eh bien, avec ce joli livre pour enfants sorti il y a quelques années, vous avez l’occasion de remettre le sujet sur la table et de faire plaisir à votre entourage. Attention, un entourage âgé de… disons moins de huit ans ! Mettez entre leurs mains cette sorte d’encyclopédie en 26 pages (!) sur les différentes races (ou plutôt, selon la terminologie employé par ces spécialistes, des « classes ») de dragons.
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