L’instant présent
XO éditions
L’instant présent
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Le pitch
Lisa rêve de devenir comédienne. Pour payer ses études d'art dramatique, elle travaille dans un bar de Manhattan. Un soir, elle fait la connaissance d'Arthur Costello, un jeune médecin urgentiste. Leur complicité est immédiate.
Pour le séduire, Lisa est prête à tout. Dans une ville-labyrinthe qui n'offre aucun répit, elle prend tous les risques. Mais Arthur n'est pas un homme comme les autres. Bientôt, il révèle à Lisa la terrible vérité qui lui interdit de l'aimer : " Ce qui m'arrive est inimaginable, et pourtant bien réel... "
Dans un New York plus imprévisible que jamais, Arthur et Lisa vont lier leur destin pour déjouer les pièges que leur impose le plus impitoyable des ennemis : le temps.
Mon avis
Sur la couverture de ce roman (très belle, d'ailleurs, la couverture) : le nom de l'auteur. Taille de la police : 4,8 cm. Et le titre de l'oeuvre. Taille de la police : 0,8 cm.
Très symbolique. L'éditeur ne vend plus un roman, il vend un auteur, et finalement peu importe le titre, puisque ce n'est pas ça que les clients (le terme est volontaire) vont acheter.
Guillaume Musso est le seul auteur français dans cette situation (on ne retrouve pas, par exemple, ce déséquilibre typographique chez Marc Lévy). Un livre par an, à date fixe, que Guillaume Musso ait une idée, de l'inspiration, ou pas.
Et une fois encore, à la lecture de ce dernier texte du meilleur vendeur français, il y a de quoi s'énerver.
Ce livre qui, une fois de plus, se passe à New York (hé, Guillaume, tu sais que le monde ne se limite pas à la grosse pomme ?), est à cent mille lieues de la qualité des grands polars américains.
Il n'y a pas de style, les personnages sont tracés au feutre épais, indélébile (ceux qui tâchent), c'est bourré de références directement tirées de Wikipédia.
Et surtout, surtout, il y a une entourloupe.
Comme je n'aime pas "spoiler" - cela ne serait pas fair (comme disent les Américains...) - je ne vous la révélerai pas, mais sachez, lecteurs potentiels, que l'auteur use ici d'un stratagème inadmissible qu'aucun scénariste sérieux n'utilise plus depuis des décennies.
Vous voulez une piste ?
Le "truc" utilisé est du même acabit que celui consistant à écrire une histoire invraisemblable pour, à la fin, découvrir que le héros a rêvé et que toute l'histoire n'est qu'un mauvais rêve. Oooooh, ça alors, quel twist !
Je suis sorti furieux de ce roman, je l'assume, et je l'écris.
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