Le pitch

A huit ans, Nathan est entré dans le tunnel lumineux de la "mort imminente." Plongeant dans un lac pour aider une fillette, l'enfant s'est noyé. Arrêt cardiaque, mort clinique. Et puis, de nouveau, la vie.

Vingt ans après, Nathan est devenu l'un des plus brillants avocats de New York. Il a tout oublié de l'épisode. Il a même fini par épouser la petite fille du lac, Mallory, sa femme tant aimée. Mallory qui l'a quitté, mais qui lui manque comme au premier jour...

Mais Nathan ignore que ceux qui reviennent de l'autre côté, ne sont plus tout à fait les mêmes. Aujourd'hui qu'il connaît la réussite et la notoriété et la prospérité, il va découvrir pourquoi il est revenu.

Est-il encore un homme comme les autres ?

Mon avis

Voilà, j'ai compris.

À force de lire les romans de Guillaume Musso pour tenter de comprendre ce qui peut attirer tant de lecteurs, passionnés, fidèles, à suivre cet auteur depuis plus de dix ans, j'ai compris que, malgré tous mes efforts, son oeuvre ne ne sera jamais ma "tasse de thé", comme disent les Anglais.

En plongeant à l'origine du succès de Musso, puisque Et après... (quel titre épouvantable !!!) est le roman qui le révélera au public le plus large, je suis tombé, sur son roman le plus abouti, d'une certaine manière.

Car, dans ses 350 pages (qui paraissent en faire 500... !), je suis parfois passé par des passages où surnageaient, des moments de grâce pendant lesquels, durant quelques pages, je me suis laissé prendre par le récit.

C'est particulièrement vrai lorsque l'auteur explore, à un moment, les sentiments que ressent le héros lorsque, enfin, il réalise qu'il aime sa femme plus que tout.

Le problème fondamental avec Musso - mon problème ! - c'est que ses livres ne m'embarquent jamais. Il y a toujours quelque chose qui cloche.

Parfois, c'est le scénario, tellement invraisemblable que le livre me tombe des mains (ex : Central Parc).

Parfois, c'est le "truc" de fabrication qui ressort et me blesse, comme un ressort cassé dans le dossier du fauteuil d'une vieille voiture (ex : l'inadmissible L'instant présent).

Parfois c'est la pointe de fantastique, indigente car tellement "bateau", qui fait tache, ou le dérapage complet de l'intrigue qui sort pendant des dizaines de pages de l'histoire pour raconter une péripétie sans aucun rapport avec le reste (toujours dans ce livre, mais je ne préciserais pas ici pour ne pas spoiler).

Et toujours, au-delà du style, indigent, c'est l'incapacité de sortir des stéréotypes : les personnages sont de simples silhouettes figées, les situations sont des caricatures tirées des mauvais soap de la télévision américaine, les sentiments ressentis par les protagonistes aussi...

Je comprends très bien que de nombreux lecteurs ne partagent pas mon avis.

Cela ne m'empêche pas de le donner, dans un but simple, un motif évident : persuader certains de ne pas perdre leur temps et leur argent, afin de les consacrer à des romans plus intéressants.

Car il y en a tellement !

La vie est trop courte pour lire tous les récits merveilleux qui peuplent les librairies, alors consacrons nous à ces derniers !