[Idées lecture] 12 livres de cauchemars pour Halloween !

Posté le 15 octobre 2017, par letournepage, dans Le coin cadeau

12 cauchemars livresques pour un Halloween d'horreur !

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12 livres de cauchemars pour Halloween

Saviez-vous que le mot Halloweeen est une contraction de l’anglais All Hallows-Even qui signifie the eve of All Saints’ Day en anglais contemporain ?

Quelque chose que l’on pourrait traduire sans trop s’égarer comme « la veillée de la Toussaint » ?

Oui ? Non ? Ma culture vous en bouche un coin ? En fait, on s’en moque un peu, l’essentiel est de profiter de cette fête pour distraire un tantinet les petits… mais surtout les grands !

Sérieux, pourquoi ça serait toujours la rigolade pour les demi-portions, Noël, Pâques, Halloween : un peu de joie au cœur pour les vieux, que diable  ! Pour les grands, les adultes, les responsables qui ont besoin de se changer les idées, justement, voilà 12 idées de livres de cauchemars pour Halloween à offrir où à s’offrir pour trembler un peu alors que nous sommes aux portes (grandes ouvertes) de la saison froide qui s’annonce…

12 Tourne Page imparables qui vont vous filer des sueurs froides qui vont glisser lentement le long de votre colonne vertébrale jusqu’au creux de vos reins.

Sueurs froides garanties (satisfait ou remboursé, je suis sérieux !) en compagnie de zombies, loups-garous, vampires, psychopathes, monstres et autres goules… et probablement quelques nuits blanches en perspective, c’est tout ce que vous méritez, garnements !**


Simetierre, livre de cauchemars pour Halloween

Simetierre Stephen King

Le livre de poche – 636 pages – 8.10 €*

Le pitch : Louis Creed, un jeune médecin de Chicago, vient s’installer avec sa famille à Ludlow, petite bourgade du Maine. Leur voisin, le vieux Jud Crandall, les emmène visiter le pittoresque  » simetierre  » où des générations d’enfants ont enterré leurs animaux familiers. Mais, au-delà de ce « simetierre », tout au fond de la forêt, se trouvent les terres sacrées des Indiens, lieu interdit qui séduit pourtant par ses monstrueuses promesses.

Un drame atroce va bientôt déchirer l’existence des Creed, et l’on se trouve happé dans un suspense cauchemardesque…

Simetierre, classé au premier rang des best-sellers mondiaux, avant Ça ou Misery, a été adapté au cinéma par Stephen King lui-même et réalisé par Mary Lambert.

Mon avisSimetierre est un livre redoutable. Trente ans après l’avoir lu, je me rappelle encore, comme si c’était hier, le malaise absolu que j’ai ressenti, au fur et à mesure que ma lecture avançait.

Ce malaise a pris de telles proportions qu’à un moment du récit, peu après que Gage, le fils de Louis Creed, s’approche de la route et… – non, je n’irais pas plus loin, c’est votre tour de vivre ce cauchemar ! – j’ai dû poser le livre, l’abandonner, et attendre plusieurs jours avant de trouver le courage d’en reprendre la lecture.

Dans l’absolu, Simetierre est un des cinq meilleurs livres du pourtant très prolifique Stephen King.

Quand je dis « dans l’absolu », c’est que pour une raison très simple, ceux qui l’ont lu ne souhaitent pas en parler et, j’en suis persuadé, personne en l’a jamais offert à un de ses proches : l’impression qu’il laisse est trop horrible !

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Terreur, livre de cauchemars pour Halloween

Terreur – Dan Simmons

Pocket – 1 056 pages – 11.40 €*

Le pitch : 1845, Vétéran de l’exploration polaire, Sir John Franklin se déclare certain de percer le mystère du passage du Nord-Ouest. Mais l’équipée, mal préparée, tourne court , le Grand Nord referme ses glaces sur Erebus et Terror, les deux navires de la Marine royale anglaise commandés par Sir John.

Tenaillés par le froid et la faim, les cent vingt-neuf hommes de l’expédition se retrouvent pris au piège des ténèbres arctiques. L’équipage est, en outre, en butte aux assauts d’une sorte d’ours polaire à l’aspect prodigieux, qui transforme la vie à bord en cauchemar éveillé.

Quel lien unit cette chose des glaces à Lady Silence, jeune Inuit à la langue coupée et passagère clandestine du Terror ? Serait-il possible que l’étrange créature ait une influence sur les épouvantables conditions climatiques rencontrées par l’expédition ? Le capitaine Crozier, promu commandant en chef dans des circonstances tragiques, parviendra-t-il à réprimer la mutinerie qui couve ?

Mon avis : Dans l’univers Dan Simmons, il y a des sommets splendides (L’échiquier du malHypérion), et des abîmes sans fond (Flashback). Avec Terreur, on se retrouve clairement en altitude, pas loin d’un géant comme Ilium.

Même si ce roman n’a rien à voir avec de la Science Fiction, et si je l’ai classé dans la catégorie Fantastique, c’est uniquement pour ne pas vous tromper sur la marchandise : il y a bien un élément fantastique, très présent, dans ce très épais ouvrage (plus de 700 pages en version brochée, plus de 1 000 pages en poche), mais ce n’est pas l’essentiel du propos, loin de là.

En fait, Dan Simmons embarque ses lecteurs pour une expédition dans l’extrême Grand Nord, en plein milieu du XIX° siècle, au moment des voyages d’exploration vers les pôles. Nous voilà donc entraînés dans un voyage long, interminable (pour ceux qui qui le vivent et non ceux qui le lisent !), qui peut à peu va tourner au cauchemar.

Cauchemar, car non seulement il y a le froid, dément, le vent, la promiscuité, la faim, mais il y a aussi autre chose qui rode, dehors…

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Black hole, livre de cauchemars pour Halloween

Black hole Charles Burns

Delcourt – 300 pages – 29.95 €*

Le pitch : C’était comme une horrible partie de chat… On finit par découvrir qu’il s’agissait d’une nouvelle maladie qui n’affectait que les adolescents. On la surnomma la  » peste ado  » et  » la crève « . Les symptômes en étaient aussi variés qu’imprévisibles…

Certains s’en tiraient à bon compte – quelques bosses ou une vilaine éruption cutanée -, d’autres devenaient des monstres ou il leur poussait de nouveaux membres… mais quels que fussent les symptômes, une fois touché, on était  » le chat  » pour toujours.

Mon avisBlack hole est un drôle de bouquin. Un roman graphique de trois cents planches (!) publié initialement en six volumes, mais que vous trouvez facilement en intégrale.

Pendant plusieurs années, j’ai flirté avec le livre dans les librairies : attiré par sa couverture et les illustrations en noir et blanc incroyablement graphiques, j’ai parcouru le volume, sur le point de l’acheter puis, à chaque fois, je l’ai reposé, car mon œil était tombé sur quelques planches où il se passait des choses tellement étranges que j’en étais choqué…

Un roman graphique pour post-adolescent, parfois obscène, souvent horrifique : mais qu’est-ce que c’était que ce truc ?

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World war Z, livre de cauchemars pour Halloween

World war Z Max Brooks

Le livre de poche – 544 pages – 8.30 €*

Le pitch : La guerre des Zombies a eu lieu, et elle a failli éradiquer l’ensemble de l’humanité. L’auteur, en mission pour l’ONU – ou ce qu’il en reste – et poussé par l’urgence de préserver les témoignages directs des survivants de ces années apocalyptiques, a voyagé dans le monde entier pour les rencontrer, des cités en ruine qui jadis abritaient des millions d’âmes jusqu’aux coins les plus inhospitaliers de la planète.

Il a recueilli les paroles d’hommes, de femmes, parfois d’enfants, ayant dû faire face à l’horreur ultime. Jamais auparavant nous n’avions eu accès à un document de première main aussi saisissant sur la réalité de l’existence de la survivance humaine au cours de ces années maudites.

Mon avis : Une fois de plus, nous voilà confronté au problème d’une adaptation cinématographique qui cannibalise (en l’espèce, c’est vraiment le cas de le dire !) complètement la notoriété d’un excellent livre, au point que la plupart des gens ignore même que le livre a existé.

Avec Worl War Z, que vous ayez aimé, ou détesté le film, même conseil : oubliez-le aussi vite ! Car à part quelques scènes évoquées, de-ci de-là, il n’a rien à voir avec le roman.

Roman ? Le terme paraît peu approprié puisque Max Brooks (oui ! Le fils de Mel ! Incroyable, non, c’est comme si le fils de Groucho – Marx, également ! – se lançait dans une série sur les vampires ?!) est construit comme un travail documentaire qui, sur le principe, pourrait être écrit par un historien ou un journaliste.

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Frankenstein, livre de cauchemars pour Halloween

Frankenstein Marie Shelley

Folio SF – 336 pages – 4.80 €*

Le pitch : A la suite d’une manipulation scientifique hasardeuse, Victor Frankenstein parvient à « animer la matière inerte » et crée un nouvel homme. Mais, horrifié par sa créature, il l’abandonne.

Livré à lui-même, rejeté par tous ceux qu’il croise, le monstre, plein de haine, se révolte contre celui qui lui a donné la vie.

Dans ce terrifiant roman qui mêle le gothique, le fantastique et la science-fiction, Mary Shelley peint un être aussi effrayant que touchant, qui aspire désespérément à se rapprocher des hommes…

Mon avis : Le Frankenstein de Mary Shelley fait certainement partie des romans qui, dans l’histoire littéraire, ont véhiculé le plus d’images, de fantasmes, nourri le plus l’imagination des lecteurs et inspiré celle des auteurs. Pourtant, aujourd’hui, ce livre fondamental, dans le sens propre du terme, est très peu lu. Raison la plus souvent invoquée ? C’est un bouquin d’horreur désuet, au style démodé. Rien n’est plus faux.

Sans Frankenstein de Shelley, sans Dracula de Bram Stoker, et sans les Nouvelles d’Edgar Poe, la littérature contemporaine ne serait pas la même. Ces auteurs ont, à eux trois, créé des mythes, inventé un genre, défini des règles. Frankenstein, c’est l’invention de la créature qui échappe à son démiurge et c’est le déni de la mort, qui devient réversible.

A la (re, re, re) lecture de ce roman, j’ai été frappé par la complexité et la modernité de sa construction, agencement subtil de roman épistolaire et de récit à plusieurs voix qui en inspirera plus d’un par la suite. Tout le monde oublie que Mary Shelley l’a écrit en 1818, vingt ans après Dracula, alors que le roman moderne commençait à peine à prendre son essor !

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L'année du loup garou, livre de cauchemars pour Halloween

L’année du loup-garou Stephen King & Bernie Wrightson

Albin Michel – 130 pages – 16.50 €*

Le pitch : Tout a commencé en janvier, une nuit de pleine lune. Le premier hurlement fut celui d’un employé du chemin de fer quand il sentit les crocs lui déchirer la gorge. Puis, le mois suivant, celui de souffrance extatique d’une femme attaquée dans son lit douillet.

Depuis, chaque nuit de pleine lune, la petite ville de Tarker Mills (Maine) est en proie à l’horreur. Qui sera le prochain ? Une chose est certaine. Quand la lune s’arrondit au-dessus de Tarker Mills, des grondements à moitié humains se mêlent aux gémissements du vent. Et partout, les empreintes d’un monstre que rien ne semble pouvoir rassasier.

Mon avis : Stephen King (première vie, avant son accident) était capable, parfois, de sortir du domaine du fantastique, pour plonger dans l’horreur pur. Son objectif : prendre un thème mythique de la littérature d’horreur et se l’approprier en le magnifiant : le vampirisme, avec Salem, les morts-vivants, avec Simetierre, et donc les loup-garous, avec ce récit.

À chaque fois, c’est une vraie réussite. Présenté sous forme de douze récits déroulés dans l’ordre chronologique, un pour chaque mois de l’année, le roman permet de plonger peu à peu dans l’ambiance angoissante d’une petite ville où, à chaque pleine lune, des meurtres ont lieu. Cela monte, monte peu à peu jusqu’à ce que…

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Relic, livre de cauchemars pour Halloween

Relic – Preston & Child

J’ai lu – 544 pages – 8.50 €*

Le pitch : Le Muséum d’histoire naturelle de New York prépare une grande exposition sur les croyances mystiques des peuples primitifs. Mais une série de meurtres sauvages sème la panique…

D’où vient cette présence mystérieuse qui semble hanter les recoins du musée ? C’est ce que Aloysius Pendergast, expert du FBI, est bien décidé à découvrir.

La réponse pourrait-elle se trouver dans les sous-sols, là où ont été oubliées ces mystérieuses caisses, derniers vestiges d’une expédition en Amazonie dont personne n’est revenu ?

Mon avis : Le thriller horrifique (et fantastique), ce n’est a priori pas ma tasse de thé. Mais il y a un petit moment, j’ai voulu lire un des romans de Preston & Child, ce duo d’auteurs qui remportent un réel succès de l’autre côté de l’Atlantique… et je suis plutôt bien tombé, car ce roman est vraiment réussi !

Il s’agit du premier récit tournant autour de l’inspecteur Pendergast, héros récurrent de ces auteurs. Alors, pourquoi ai-je tourné à une vitesse vraiment convaincante les 540 pages de ce récit très prenant ?

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La maison des feuilles, livre de cauchemars pour Halloween

La maison des feuilles – Mark Z. Danielewski

Denoël – 750 pages – 32 €*

Le pitch : Johnny a trouvé un mystérieux manuscrit à la mort d’un vieil homme aveugle. Il décide de le mettre en forme et de l’annoter de façon très personnelle. Le texte se présente comme un essai sur un film, le Navidson Record, réalisé par Will Navidson, un photoreporter, lauréat du prix Pulitzer. Will, qui vient d’emménager avec sa famille dans une maison en Virginie, filme son installation, réalisant une sorte de «home movie». Tout s’annonce bien jusqu’à ce qu’il découvre une pièce qui n’existait pas.

Passé l’étonnement, il se rend à une évidence troublante : la maison est plus grande à l’intérieur qu’à l’extérieur. Navidson tente d’explorer les lieux mais, après avoir manqué se perdre, il engage des explorateurs professionnels. L’horreur commence alors. Aussi bien pour les membres de l’expédition que pour le lecteur – lui-même égaré dans le dédale des notes qui envahissent les pages comme un lierre maléfique.

Que cache la maison ? Quel est ce grondement qu’elle émet de temps en temps ? Pourquoi Johnny a-t-il ces cicatrices ? Pourquoi le manuscrit de Zampanó semble-t-il le rendre fou ?

Mon avisLe livre des feuilles est un OVNI littéraire publié pour la première fois en France par Denoël  en 2002. Rapidement épuisé, il est réédité en 2013 dans son format d’origine par la même maison d’édition (dont il faut saluer l’extraordinaire travail de traduction et de composition, avec le concours du Centre national du livre), puis en format poche en 2015 dans la collection Point signatures.

Autant vous le dire tout de suite : inutile d’acheter ce roman unique en petit format, cela serait comme s’offrir Le déjeuner sur l’herbe de Monet, mais en photocopie et en noir et blanc : impossible de rendre justice à ce livre improbable, si ce n’est dans son format originel !

Et 32 €, pour un tel ouvrage, 750 pages d’un format exceptionnel (23.5*17.5 cm) imprimé sur un extraordinaire papier à la fois lourd et très fin, dans une dimension, ce n’est absolument pas exagéré.

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Je suis une légende, livre de cauchemars pour Halloween

Je suis une légende – Richard Matheson

Folio SF – 240 pages – 7.20 €*

Le pitch : Comme vous, il croyait que les vampires ne hantaient que les mythes de l’Europe centrale et la littérature d’épouvante. Comme vous, il se trompait. Il est aujourd’hui l’ultime survivant d’une étrange épidémie qui a fait subir à l’humanité une mutation irréversible : le virus qui contraint les hommes à se nourrir de sang les empêche aussi de mourir tout à fait et les oblige à fuir les rayons du soleil.

Ainsi, chaque jour, Robert Neville doit organiser sa survie et chaque nuit subir les assauts des demi-morts affamés. Mais l’horreur atteint son paroxysme lorsqu’il doit résister à l’appel suppliant de la femme qu’il aime…

Mon avis : La première fois que j’ai lu ce petit chef-d’œuvre (petit par la longueur, immense par la qualité), je devais avoir douze ans, il m’a hanté des nuits et des nuits, des cauchemars épouvantables.

L’histoire est terrifiante, et le propos universel (qu’est-ce que l’homme ?). La preuve : on n’arrête pas de l’adapter au cinéma (la version avec Will Smith est étonnamment intéressante, bien que non fidèle à bien des égards) et les idées qu’il contient ont été pillées maintes et maintes fois par les scénaristes de ces vingt dernières années.

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Walking dead, livre de cauchemars pour Halloween

Walkind dead- Robert Kirkman & Charlie Adlard

Delcourt – 304 pages – 24.95 €*

Le pitch : Le monde tel que nous le connaissions n’existe plus. La Terre, ravagée par une mystérieuse épidémie, est devenue un cimetière à ciel ouvert.

Pire, les morts errent à la recherche des derniers humains pour s’en repaître. Parmi les survivants, Rick, policier, se réveille d’un long coma pour découvrir ce que son monde est devenu. Le choc passé, il doit apprendre à survivre…

Impossible d’échapper au phénomène Walking Dead ! Laissez vous prendre avec la première intégrale.

Mon avis : Parler d’une BD aussi longue (et d’ailleurs toujours en cours en 2016), adaptée en série TV (tout aussi longue et tout aussi inachevée), voilà une gageure que je tente, même si je ne vais pas y passer la journée. Pour ceux qui n’ont jamais lu ou vu, ni l’une, ni l’autre (il y en a) : vous êtes donc un néophyte, sans trop d’a priori, comme moi en 2009, quand j’ai commencé à acheter les volumes de la série. Chez Delcourt, format intermédiaire (16*25), papier médiocre, entièrement en noir et blanc, 140 planches par tome, prix très élevé pour un format de ce type (14.50 € en 2016).

Si vous n’aimez pas le fantastique, et encore moins les zombies et le gore : passez tout de suite votre chemin ! Vous risquez, au mieux, de vomir tripes et boyaux. Si ce préalable ne vous a pas dégoutté : laissez tomber vos a priori, et tentez votre chance !

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Nuit d'été, livre de cauchemars pour Halloween

Nuit d’été Dan Simmons

Le livre de poche – 597 pages – 7.60 €*

Le pitch : Les pensionnaires d’un internat de l’Illinois sont les témoins d’une série d’événements mystérieux et terrifiants : l’un d’entre eux disparaît, des bruits incompréhensibles se font entendre, un soldat de la Première Guerre mondiale réapparaît…

L’enquête menée par un petit groupe de collégiens va les mener vers les bâtiments gothiques d’une ancienne école abandonnée, Old Central. Et c’est, au coeur de l’été, le plus insoutenable des face-à-face qui commence : celui qui met aux prises l’innocence avec la plus monstrueuse terreur qu’on puisse imaginer…

Mon avis : Un des plus grands plaisirs de lecteur est de découvrir tardivement un roman d’un de ses auteurs de genre favoris, roman qui vous avait échappé jusqu’alors pour une raison inconnu. C’est ce qui vient de m’arriver avec Nuit d’été, de Dan Simmons, un des meilleurs auteurs de SF et de fantastique du dernier quart de siècle.

Et ce plaisir a été prolongé tout au long de ma lecture, car le titre fait partie des tops de l’auteur qui, depuis toujours, alterne les chefs-d’oeuvre (HypérionL’échiquier du malTerreurIlium) et les loupés (FlashbackDrood). Il s’agit pourtant d’un roman horrifique, alors que Simmons préfère d’habitude, lorsqu’il s’éloigne de la SF, s’aventurer dans la littérature fantastique.

Mais la réussite est indiscutable, magistrale même, car l’auteur prend le temps de poser très, très longuement l’intrigue qui, si vous êtes un fan de Stephen King, va vous faire penser à quelque chose…

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12 


Shining, livre de cauchemars pour Halloween

Shining  – Stephen King

Le livre de poche – 576 pages – 7.90 €*

Le pitch : Situé dans les montagnes Rocheuses, l’Overlook Hotel est tenu pour être l’un des plus beaux lieux du monde. Beauté, confort, luxe, volupté… L’hiver, l’hôtel est fermé. Coupé du monde par le froid, la neige, les glaces. Alors seul l’habite un gardien. Celui qui a été engagé cet hiver-là s’appelle Jack Torrance, un alcoolique qui tente d’échapper à l’échec et au désespoir. Avec lui vivent sa femme, Wendy, qui espère, grâce à cet isolement, reconstruire son foyer menacé, et surtout leur enfant. Danny. Danny qui possède le don de sentir, de voir, de ressusciter les choses et les êtres, les événements que l’on croit morts.

Ce qu’il voit, lui, dans les cent dix chambres vides de l’Overlook Hotel, c’est la présence du démon. Cauchemar ou réalité le corps de cette femme assassinée ? ces bruits de fête qui dérivent dans les couloirs ? cette vie si étrange qui anime l’hôtel ?

Mon avisShining est le troisième roman de Stephen King publié. Après le succès de Carrie (roman et film), l’auteur parvient à faire beaucoup mieux, puisque Shining est sans conteste un de ses chefs-d’oeuvre, et que l’adaptation au cinéma de Stanley Kubrick est tout autant une réussite éclatante qu’un énorme succès commercial. Que rêver de mieux ?!

Ce qui est le plus frappant, lorsqu’on relit cet épais roman (mais où l’on ne s’ennuie pas à une seule page !), c’est la virtuosité avec laquelle King reprend tous les thèmes sur l’enfance développés dans son premier roman (les pouvoirs parapsychologiques subis et non maîtrisés, les traumatismes familiaux avec des parents dysfonctionnels), et parvient à en faire un récit virtuose, équilibre parfait entre le thriller psychologique, le récit fantastique et le pur roman horrifique.

Shining fout la trouille, il faut le dire, le livre fait partie des quelques œuvres de l’auteur qui ne sont pas simplement inquiétantes, mais qui font viscéralement peur.

Le délice de mourir de peur en lisant un roman : si vous connaissez ce sentiment, vous savez qu’il est rare en littérature, et que Stephen King est un des rares maîtres à réussir à distiller ce délicieux venin.

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